Allez hop, nouveau film. Là aussi un film qui m’a bien marqué et qui fait sûrement parti de mon top 5 dans le genre horreur. Bon ce film est quand même assez connu mais le cinéma d’horreur n’est pas apprécié par énormément de monde. Pourtant ce film mérite 100000 fois d’être vu, qu’on aime le genre ou pas. Voilà pourquoi je le présente.
THE DESCENT
The Descent est un film de
Neil Marshall. C’est son second long métrage après le peu convaincant (faute de budget)
Dog Soldiers (où des militaires se font trucider par une horde de lycanthropes). 3 ans se sont écoulés entre
Dog Soldiers (68000 entrées en France) et
The Descent (382000 entrées) et durant ce lapse de temps, on a l’impression que
Neil Marshall a pris de sacrés cours de réalisations auprès des plus grands. La qualité est au rendez-vous, la peur est là (alors que dans
Dog Soldiers on avait plutôt envie de rire, pas top pour un film d’horreur…), le jeu d’acteurs (ou plutôt actrice, car il n’y a pas d’homme dans le film ou presque) est parfait, le scénario déchire,
The Descent est le chef d’œuvre de
Neil Marshall et il sera difficile pour le réalisateur de faire mieux.
Le genre : horreur, épouvante
L’année : 2005
Le réalisateur : Neil Marshall (Dog Soldiers, Dommsday (2008))
Les interprètes : Natalie Jackson Mendoza, Shauna Macdonald, MyAnna Buring, … que du pas connu, mais que du bon (pis mignonnes en plus)
L’histoire : De retour d’une sortie en rafting, le mari de Sarah ainsi que sa petite fille Jessie, trouvent la mort dans un accident de voiture. Bien que rescapée de l’accident, Sarah en garde un profond traumatisme. Un an après, des amies de la jeune femme organisent une expédition en spéléologie dans les Appalaches. Soudain un éboulement bloque le chemin du retour. Alors qu’elles tentent de trouver une autre issue, elles réalisent qu’elles ne sont pas seules. Quelque chose est là, sous terre, avec elles…
Analyse (tiré d’un site, avec quelques modifications) : Le film démarre très très fort avec un accident qui fait vraiment son petit effet, surtout la première fois qu’on le voit. Quand j’ai vu ce film au cinéma, j’ai aussi eu une étrange sensation quand les nénéttes s’engouffrent dans les conduits très étroits de cette fameuse grotte : J’avais du mal à respirer !!! C’est rare qu’un film me provoque ça, mais la façon dont c’est filmé, la difficulté qu’ont les filles pour progresser dans ce réseau souterrain, font qu’on à l’impression d’être à leur place et du coup on suffoque. Bravo au chef décorateur pour cette prouesse. Malheureusement, je dois avouer qu’en DVD (même un écran large plasma), cette sensation de claustrophobie disparaît un peu, ce qui est regrettable car au cinéma c’est tout autre chose.
Les attaques des créatures (les Crawlers) sont tardives mais d’une férocité rarement atteinte. Le sang coule à flots. Les progrès opérés par
Neil Marshall sur le découpage du film sont évidents, et beaucoup moins abrupts, comme tel était le cas sur
Dog soldiers.
Les filles du film sont des filles vraiment fortes dans leurs têtes. Au lieu de fuir bêtement et de se laisser bouffer tranquillement par ces saloperies de créatures, elles s’unissent et contre-attaque. C’est une différence majeure avec bon nombre de film d’horreur où les femmes sont vraiment des proies faciles. Ici, on assiste plus à un match OL-OM qu’à un match OL-Boulogne-sur-mer, il y a un favori mais on est pas à l’abris d’une surprise, on sent que l’outsider est tout à fait capable de s’en sortir.
En prenant le soin de peaufiner le scénario (près de deux ans de travail), l’équipe du film s’est blindée pour assurer une qualité au résultat final. Force est de reconnaître que le pari est réussi, donnant un caractère stupéfiant de cruauté et de sadisme. D’autant plus douloureux que les victimes sont uniquement féminines. Les créatures ont vraiment un physique qui fout la trouille. Petit anecdote : Durant le tournage,
Neil Marshall a caché les crawlers (le noms des créatures) aux filles jusqu'au moment ultime de leur confrontation : " J'ai mis un point d'honneur à ce que les filles ne voient pas les crawlers. Je voulais voir quel effet cela ferait. Ça les rendait vraiment très nerveuses. Elles ne savaient pas à quoi s'attendre, elles n'avaient vu aucune photo, n'avaient aucune idée de ce à quoi ils allaient ressembler. C'était très amusant de jouer là-dessus. Quand on a fait la prise et qu'on a introduit les crawlers, alors que pendant des semaines on avait travaillé cette image de filles dures à cuire, elles se sont enfuies dans le noir en hurlant et les bras en l'air comme un groupe d'adolescentes ! ".
The descent est un film à voir dans le noir et si possible seul (ou alors avec des potes qui se font tout petits et qui ferment leur clapé). Mais je le répète, le film perd un peu de sa dimension sur petit écran car certaines sensations sont atténuées par rapport à une projection en salle. Toutefois, ça reste un incontournable à posséder dans sa DVDthèque, surtout si on est fan du genre.
Bande annonce :
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... -trailer/1
Extrait :
http://www.dailymotion.com/relevance/se ... he-descent
Ma note :
8,5/10 (9/10 au ciné)