vivre du poker ou pas ?
Modérateur : Membres du comité d'administration
Un post pour remercier et féliciter Arnaud/Christophilius, non pas pour ses performances en MTT (qui sont remarquables), mais pour avoir l'honnêteté intellectuelle d'afficher ses résultats nets mensuels.
On souhaite tous qu'il parvienne à atteindre son objectif mais il nous donne une indication claire avec ses gains depuis avril de la difficulté d'être "largement" gagnant au poker et encore plus sur le long terme.
Beaucoup de bonnes remarque d'ailleurs dans ce post pour aider Franck à cheminer:
- La situation personnelle familiale (avec la nécessité de rentrées régulières qu'elle implique souvent quand on a femme, enfants et loyer)
- la situation professionnelle (est-on bien ou non dans son job, nous fournit-il une garantie de revenus suffisamment appréciable comparativement au plaisir/déplaisir qu'il génère),
- le soutien de son/sa conjoint(e) si l'on est en couple (impensable de se lancer sans que ce soit une décision "appuyée" par Madame à moins de ne guère tenir à son couple)
puis si ces conditions sont réunies:
- le niveau général de son poker
- la bankroll nécessaire pour rendre le projet viable
- sa capacité à s'orienter vers un type de jeu où l'on soit performant et aussi capable de s'y astreindre de longues heures quotidiennes (je trouve intéressant qu'Arnaud précise qu'il est bon en cash mais qu'il joue en MTT par goût; je suis admiratif de Richard/Pragmos à la fois pour ses résultats mais aussi et surtout pour sa rigueur sur le long terme)
- sa capacité à jouer son meilleur jeu avec la pression du résultat, non pas les premiers mois où on est naturellement "préparé" à affronter quelques échecs, mais au fil des mois quand on ne parvient pas malgré tous les efforts consentis à atteindre un niveau de gains suffisant (ce qui correspond pour moi à : se donner une date butoir pour évaluer la viabilité du projet et l'abandonner à temps si ça ne fonctionne pas + une limite de perte financière également au delà de laquelle on n'insistera pas).
Personnellement (même si mon niveau ne me l'a jamais laissé envisager ), même si mon boulot ne m'avait pas apporté de satisfactions particulières, j'aurais été incapable de commencer le mois sans rentrées d'argent garanties. Comment jouer dans ces conditions ? On est sûrement nombreux dans ce cas-là, notamment tous les pères de famille.
Bonne chance à tous ceux qui se lancent ces derniers mois.
Soyez prudents.
N'oubliez pas de venir jouer avec les potes de temps en temps .
Le poker, personnellement, m'a apporté beaucoup de satisfactions à travers les belles rencontres que j'ai pu y faire. Il doit AUSSI rester un jeu, lors de parties conviviales (Puis nous, on est content d'affronter des futures stars).
On souhaite tous qu'il parvienne à atteindre son objectif mais il nous donne une indication claire avec ses gains depuis avril de la difficulté d'être "largement" gagnant au poker et encore plus sur le long terme.
Beaucoup de bonnes remarque d'ailleurs dans ce post pour aider Franck à cheminer:
- La situation personnelle familiale (avec la nécessité de rentrées régulières qu'elle implique souvent quand on a femme, enfants et loyer)
- la situation professionnelle (est-on bien ou non dans son job, nous fournit-il une garantie de revenus suffisamment appréciable comparativement au plaisir/déplaisir qu'il génère),
- le soutien de son/sa conjoint(e) si l'on est en couple (impensable de se lancer sans que ce soit une décision "appuyée" par Madame à moins de ne guère tenir à son couple)
puis si ces conditions sont réunies:
- le niveau général de son poker
- la bankroll nécessaire pour rendre le projet viable
- sa capacité à s'orienter vers un type de jeu où l'on soit performant et aussi capable de s'y astreindre de longues heures quotidiennes (je trouve intéressant qu'Arnaud précise qu'il est bon en cash mais qu'il joue en MTT par goût; je suis admiratif de Richard/Pragmos à la fois pour ses résultats mais aussi et surtout pour sa rigueur sur le long terme)
- sa capacité à jouer son meilleur jeu avec la pression du résultat, non pas les premiers mois où on est naturellement "préparé" à affronter quelques échecs, mais au fil des mois quand on ne parvient pas malgré tous les efforts consentis à atteindre un niveau de gains suffisant (ce qui correspond pour moi à : se donner une date butoir pour évaluer la viabilité du projet et l'abandonner à temps si ça ne fonctionne pas + une limite de perte financière également au delà de laquelle on n'insistera pas).
Personnellement (même si mon niveau ne me l'a jamais laissé envisager ), même si mon boulot ne m'avait pas apporté de satisfactions particulières, j'aurais été incapable de commencer le mois sans rentrées d'argent garanties. Comment jouer dans ces conditions ? On est sûrement nombreux dans ce cas-là, notamment tous les pères de famille.
Bonne chance à tous ceux qui se lancent ces derniers mois.
Soyez prudents.
N'oubliez pas de venir jouer avec les potes de temps en temps .
Le poker, personnellement, m'a apporté beaucoup de satisfactions à travers les belles rencontres que j'ai pu y faire. Il doit AUSSI rester un jeu, lors de parties conviviales (Puis nous, on est content d'affronter des futures stars).
FREEROLL N°3 Full-Ring le dimanche 16 juin 2013 à Villeneuve d'Ascq
Aucun homme n'est sans avenir. Tout dépend du regard que l'on porte sur lui.
Aucun homme n'est sans avenir. Tout dépend du regard que l'on porte sur lui.
Que ce soit pour Aymeric, Arnaud ou Franck, on est quand même dans 3 cas où il n'y a visiblement pas ou pas assez d'épanouissement professionnel actuellement.
Chercher un nouveau boulot me semble être une bonne voie (un peu différent pour Arnaud qui vient de finir ses études mais l'idée est proche).
L'idée de trouver un boulot compatible ou de faire un test sur une période définie avec des seuils à atteindre (comme l'explique Serein/Franck) me paraît être intéressante.
Par contre, attention aux objectifs à court terme et au fait de compenser des pertes en jouant plus, c'est très dangereux. Mieux vaut analyser les pertes, prendre un peu de recul, faire du sport...
Un autre point important, n'oubliez pas de mettre de côté pour la retraite. Ca serait dommage de se retrouver comme Doyle à être obligé d'aller à Las Vegas chaque été pour pouvoir mettre des yoghurts dans le frigo.
Chercher un nouveau boulot me semble être une bonne voie (un peu différent pour Arnaud qui vient de finir ses études mais l'idée est proche).
L'idée de trouver un boulot compatible ou de faire un test sur une période définie avec des seuils à atteindre (comme l'explique Serein/Franck) me paraît être intéressante.
Par contre, attention aux objectifs à court terme et au fait de compenser des pertes en jouant plus, c'est très dangereux. Mieux vaut analyser les pertes, prendre un peu de recul, faire du sport...
Un autre point important, n'oubliez pas de mettre de côté pour la retraite. Ca serait dommage de se retrouver comme Doyle à être obligé d'aller à Las Vegas chaque été pour pouvoir mettre des yoghurts dans le frigo.
Un petit point qui n'a pas été soulevé et auquel je suis confronté depuis peu.
l'âge
J'ai 43 ans et la capacité de concentration n'est plus la même.
4 heures devant l'ordi et ça devient dur.
Une partie live un peu longue et ça baille grave.
Alors se lancer pro à l'approche de la quarantaine, ça me semble très très risqué.
10 heures de pok tous les jours sur l'ordi, ça peut vous faire vieillir vite...
l'âge
J'ai 43 ans et la capacité de concentration n'est plus la même.
4 heures devant l'ordi et ça devient dur.
Une partie live un peu longue et ça baille grave.
Alors se lancer pro à l'approche de la quarantaine, ça me semble très très risqué.
10 heures de pok tous les jours sur l'ordi, ça peut vous faire vieillir vite...
Sur le .com je bossais 20 à 25 heures par semaine en gagnant très correctement ma vie.
Sur le .fr trop tôt pour le dire mais je n'ai pas l'intention de travailler beaucoup plus.
Et je pense que le cas échéant, à 50 ans, je serai encore capable de faire 3 heures de poker sur une journée sans problème.
Un exemple, Beanmo, joueur américain de SNG qui est à plus de 350k€ de gains en SNG en moins de 5 ans. Il est âgé de plus de 45 ans il me semble et bosse 30-35 heures semaine.
Par contre, il est en perte de vitesse dans le sens où il se repose sur ses acquis qui étaient suffisants à l'époque mais ne le sont plus pour faire partie des meilleurs. Ce joueur ne respecte pas les autres réguliers et cela limite ses gains potentiels.
Se remettre en question perpétuellement, c'est important au poker.
Sur le .fr trop tôt pour le dire mais je n'ai pas l'intention de travailler beaucoup plus.
Et je pense que le cas échéant, à 50 ans, je serai encore capable de faire 3 heures de poker sur une journée sans problème.
Un exemple, Beanmo, joueur américain de SNG qui est à plus de 350k€ de gains en SNG en moins de 5 ans. Il est âgé de plus de 45 ans il me semble et bosse 30-35 heures semaine.
Par contre, il est en perte de vitesse dans le sens où il se repose sur ses acquis qui étaient suffisants à l'époque mais ne le sont plus pour faire partie des meilleurs. Ce joueur ne respecte pas les autres réguliers et cela limite ses gains potentiels.
Se remettre en question perpétuellement, c'est important au poker.
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- Une paire
- Messages : 110
- Inscription : Dimanche 04 Avril 2010 23:36
- Pseudo Winamax : neuville25WI
allez, je viens apporter ma maigre expérience.
Je joue au poker depuis 2008 a raison de 3 a 4 jours par semaine. Je joue uniquement sur pokerstars. Sur le .com, je commencais mes sessions a 19h et je jouais sur une dizaine de tournois en même temps pendant approximativement 10h.
Un mauvais mois pour moi étant 2000 euros de perte (je ne me constitue jamais de bankroll, des que je touche un tournoi,je retire). Depuis 2008, j'en suis a 129 000 dollars de profit.
En parrallele, je suis commercial depuis 2006 et il est vrai que certains matins sont plus difficile que d'autres.
Avec le .fr, c'est beaucoup plus difficile d'afficher des résultats similaires vu le nombre peu important de tournois mais je reste tout de même gagnant grâce au cash.
Maintenant, pour en faire son activité principale, je trouve qu'il y'a trop d'incertitude et quand on a une maison sur le dos...
Je joue au poker depuis 2008 a raison de 3 a 4 jours par semaine. Je joue uniquement sur pokerstars. Sur le .com, je commencais mes sessions a 19h et je jouais sur une dizaine de tournois en même temps pendant approximativement 10h.
Un mauvais mois pour moi étant 2000 euros de perte (je ne me constitue jamais de bankroll, des que je touche un tournoi,je retire). Depuis 2008, j'en suis a 129 000 dollars de profit.
En parrallele, je suis commercial depuis 2006 et il est vrai que certains matins sont plus difficile que d'autres.
Avec le .fr, c'est beaucoup plus difficile d'afficher des résultats similaires vu le nombre peu important de tournois mais je reste tout de même gagnant grâce au cash.
Maintenant, pour en faire son activité principale, je trouve qu'il y'a trop d'incertitude et quand on a une maison sur le dos...
pokerstars
Je me suis mis aussi à vivre du poker depuis janvier, en même temps que le challenge protégé limpers où j'avais terminé dans le carré final (ça aurait un bon coup de pouce pour commencer).
Je me suis lancé suis à ce semi-échec, à une période très calme au boulot où j'ai pu me mettre à mi-temps et après discussion avec ma femme qui comprenait déjà mon activité depuis un moment.
Contrairement aux autres, je suis un joueur de cash game et de janvier à mai (période que je me suis donné avant de prendre une décision définitive), j'ai vécu du poker.
En ce qui concerne l'aspect financier, j'ai plutôt bien gagné ma vie durant cette période, mais j'ai arrêté depuis juillet. pourquoi ?
- La vie du joueur est assez difficile, et même si cela donne pas mal de libertés, rester plusieurs mois perdant est très dur psychologiquement (j'ai fait un downswing de plus de 150k hands, environ deux mois).
- Plus on monte de limite, plus il faut bosser car plus la concurrence est rude. Je jouais essentiellement en 100/200, et les gains deviennent vraiment intéressant à partir de la NL400, limite que je n'ai pas franchit pour plusieurs raisons, la loi étant la principale.
- La loi et une certaine saturation m'ont aussi amené à lever le pied. En effet, je jouais entre 50k & 80k hands par mois sans compter le temps à travailler mon jeu qui était supérieur.
J'ai donc décidé de faire une pause et d'acheter une maison avec mes gains (une partie, pas la totalité malheureusement )
Je reprends tout doucement en démarrant de zéro et surtout en ayant envie de jouer.
Il est possible d'associer un emploi à mi-temps et le poker, mais pour cela,il faut une discipline de fer et peu de joueurs de poker en sont capables. Être joueur de CG pour cela aide beaucoup.
Pour faire un résumé des points pour tenter l'aventure :
- Avoir une femme compréhensive, ou célibataire. Dans tous les cas, une famille qui comprend.
- Avoir les capacités de se retourner si ça ne marche pas.
- Avoir une grosse bankroll pour supporter la variance.
-> 100 caves si on commence en 100/200.
-> 150 caves si on est en 200/400.
- Avoir un peu d'argent de côté pour ne pas prendre dans sa bk lors des mois difficiles (environ 6 mois).
- Ne pas avoir un gros train de vie aide beaucoup.
- Avoir un planning et le respecter.
- Avoir une vie sociale... encore.
- Faire du sport pour évacuer le stress d'être devant l'écran durant des heures.
- Travailler son jeu, encore et toujours. cela doit même être sur ce point que vous devez passer la majorité de votre temps.
Pour ma part maintenant, le poker me sera un apport financier secondaire, même si je compte par ma suite m'y remettre sérieusement.
Je me suis lancé suis à ce semi-échec, à une période très calme au boulot où j'ai pu me mettre à mi-temps et après discussion avec ma femme qui comprenait déjà mon activité depuis un moment.
Contrairement aux autres, je suis un joueur de cash game et de janvier à mai (période que je me suis donné avant de prendre une décision définitive), j'ai vécu du poker.
En ce qui concerne l'aspect financier, j'ai plutôt bien gagné ma vie durant cette période, mais j'ai arrêté depuis juillet. pourquoi ?
- La vie du joueur est assez difficile, et même si cela donne pas mal de libertés, rester plusieurs mois perdant est très dur psychologiquement (j'ai fait un downswing de plus de 150k hands, environ deux mois).
- Plus on monte de limite, plus il faut bosser car plus la concurrence est rude. Je jouais essentiellement en 100/200, et les gains deviennent vraiment intéressant à partir de la NL400, limite que je n'ai pas franchit pour plusieurs raisons, la loi étant la principale.
- La loi et une certaine saturation m'ont aussi amené à lever le pied. En effet, je jouais entre 50k & 80k hands par mois sans compter le temps à travailler mon jeu qui était supérieur.
J'ai donc décidé de faire une pause et d'acheter une maison avec mes gains (une partie, pas la totalité malheureusement )
Je reprends tout doucement en démarrant de zéro et surtout en ayant envie de jouer.
Il est possible d'associer un emploi à mi-temps et le poker, mais pour cela,il faut une discipline de fer et peu de joueurs de poker en sont capables. Être joueur de CG pour cela aide beaucoup.
Pour faire un résumé des points pour tenter l'aventure :
- Avoir une femme compréhensive, ou célibataire. Dans tous les cas, une famille qui comprend.
- Avoir les capacités de se retourner si ça ne marche pas.
- Avoir une grosse bankroll pour supporter la variance.
-> 100 caves si on commence en 100/200.
-> 150 caves si on est en 200/400.
- Avoir un peu d'argent de côté pour ne pas prendre dans sa bk lors des mois difficiles (environ 6 mois).
- Ne pas avoir un gros train de vie aide beaucoup.
- Avoir un planning et le respecter.
- Avoir une vie sociale... encore.
- Faire du sport pour évacuer le stress d'être devant l'écran durant des heures.
- Travailler son jeu, encore et toujours. cela doit même être sur ce point que vous devez passer la majorité de votre temps.
Pour ma part maintenant, le poker me sera un apport financier secondaire, même si je compte par ma suite m'y remettre sérieusement.
Quand tu réalises que Frédéric François a vendu 35 millions de disques, tu te dis que tout est possible !
Cool story bro
http://arioviste.blogspot.com/
Cool story bro
http://arioviste.blogspot.com/
serein5 a écrit :Un post pour remercier et féliciter Arnaud/Christophilius, non pas pour ses performances en MTT (qui sont remarquables), mais pour avoir l'honnêteté intellectuelle d'afficher ses résultats nets mensuels.
On souhaite tous qu'il parvienne à atteindre son objectif mais il nous donne une indication claire avec ses gains depuis avril de la difficulté d'être "largement" gagnant au poker et encore plus sur le long terme.
Beaucoup de bonnes remarque d'ailleurs dans ce post pour aider Franck à cheminer:
- La situation personnelle familiale (avec la nécessité de rentrées régulières qu'elle implique souvent quand on a femme, enfants et loyer)
- la situation professionnelle (est-on bien ou non dans son job, nous fournit-il une garantie de revenus suffisamment appréciable comparativement au plaisir/déplaisir qu'il génère),
- le soutien de son/sa conjoint(e) si l'on est en couple (impensable de se lancer sans que ce soit une décision "appuyée" par Madame à moins de ne guère tenir à son couple)
puis si ces conditions sont réunies:
- le niveau général de son poker
- la bankroll nécessaire pour rendre le projet viable
- sa capacité à s'orienter vers un type de jeu où l'on soit performant et aussi capable de s'y astreindre de longues heures quotidiennes (je trouve intéressant qu'Arnaud précise qu'il est bon en cash mais qu'il joue en MTT par goût; je suis admiratif de Richard/Pragmos à la fois pour ses résultats mais aussi et surtout pour sa rigueur sur le long terme)
- sa capacité à jouer son meilleur jeu avec la pression du résultat, non pas les premiers mois où on est naturellement "préparé" à affronter quelques échecs, mais au fil des mois quand on ne parvient pas malgré tous les efforts consentis à atteindre un niveau de gains suffisant (ce qui correspond pour moi à : se donner une date butoir pour évaluer la viabilité du projet et l'abandonner à temps si ça ne fonctionne pas + une limite de perte financière également au delà de laquelle on n'insistera pas).
Personnellement (même si mon niveau ne me l'a jamais laissé envisager ), même si mon boulot ne m'avait pas apporté de satisfactions particulières, j'aurais été incapable de commencer le mois sans rentrées d'argent garanties. Comment jouer dans ces conditions ? On est sûrement nombreux dans ce cas-là, notamment tous les pères de famille.
Bonne chance à tous ceux qui se lancent ces derniers mois.
Soyez prudents.
N'oubliez pas de venir jouer avec les potes de temps en temps .
Le poker, personnellement, m'a apporté beaucoup de satisfactions à travers les belles rencontres que j'ai pu y faire. Il doit AUSSI rester un jeu, lors de parties conviviales (Puis nous, on est content d'affronter des futures stars).
Tout à fait d'accord avec tout ça
Un élément n'a pas été évoqué (ou alors j'ai zappé) pour répondre aux prétendants = c'est l'épanouissement que l'on a dans son boulot
C'est sûr que si on se fait chier, qu'on est mal payé, ou qu'on est en période de recherche d'emploi, je comprend tout à fait qu'on se pose la question
Mais si on fait un boulot dans lequel on s'éclate, même payé moyennement, j'avoue qu'il faut vraiment être passioné de Poker pour passer 8 à 12 h/jour à jouer sur le net...
Pour moi l'idéal c'est d'être en retraite (2 bons amis membres de la communauté PKL ne me contrediront pas ), et j'avoue que je m'imagine bien jouant beaucoup plus quand j'y serai...
Joueur Mondain
Sentiment perso:
Je pense qu'à l'heure actuelle,pour passer pro sans sponsor d'une manière viable, il faut déjà être capable de se constituer une bankroll de 100k sur le net et/ou au casino, à 10 ou 20k près. C'est pour moi la condition pour se lancer sereinement, tant par la sécurité financière que cette somme apporte que par le niveau de jeu qu'elle reflète.
Il faut être certain que l'on a quelque chose en plus que le joueur pro (ou regular) moyen pour prétendre perfer régulièrement dans les events intéressants.
Pour ma part je respecte énormément ceux qui réussissent à rester pro plus de deux ans sans profiter du système.
Enfin, je pense que travailler et jouer une à deux heures par jour en se fixant des objectifs fermes suivant ses limites habituelles est une bonne alternative.
Je pense qu'à l'heure actuelle,pour passer pro sans sponsor d'une manière viable, il faut déjà être capable de se constituer une bankroll de 100k sur le net et/ou au casino, à 10 ou 20k près. C'est pour moi la condition pour se lancer sereinement, tant par la sécurité financière que cette somme apporte que par le niveau de jeu qu'elle reflète.
Il faut être certain que l'on a quelque chose en plus que le joueur pro (ou regular) moyen pour prétendre perfer régulièrement dans les events intéressants.
Pour ma part je respecte énormément ceux qui réussissent à rester pro plus de deux ans sans profiter du système.
Enfin, je pense que travailler et jouer une à deux heures par jour en se fixant des objectifs fermes suivant ses limites habituelles est une bonne alternative.
paire de 7 de coeur
- leadership59
- Hauteur As
- Messages : 58
- Inscription : Samedi 20 Juin 2009 12:16
salut à tous
sujet interessant d'autant plus que j'ai lu pendant mes vacances; Poker: Passer pro de ManuB ( je peux te le filer si il t'interesse)
c'est clair que ce n'est plus la meme vision du poker
C'est un job ou il faut etre rentable si tu veux manger, te loger, elever tes enfants etc..L'amusement, le coté divertissant, tout ces cotés sont à mon avis à mettre de coté
Il faut une rigueur ( comme dans n'importe quel job) et etre pret à tout perdre pour recommencer
pas évident du tout
sujet interessant d'autant plus que j'ai lu pendant mes vacances; Poker: Passer pro de ManuB ( je peux te le filer si il t'interesse)
c'est clair que ce n'est plus la meme vision du poker
C'est un job ou il faut etre rentable si tu veux manger, te loger, elever tes enfants etc..L'amusement, le coté divertissant, tout ces cotés sont à mon avis à mettre de coté
Il faut une rigueur ( comme dans n'importe quel job) et etre pret à tout perdre pour recommencer
pas évident du tout
Dans le poker, il est deux certitudes : sans on ne va nulle part, et avec, on ne va pas nécessairement quelque part.
Merci à tous pour cet article très intéressant et plein de bon sens. Cela fait plaisir à lire. Pour ma part, si j'étais bon, je travaillerais à temps partiel pour conserver sécu, mutuelle, retraite & Co et pouvoir jouer le plus sereinement possible mon poker. Le but est-il d'être célèbre ou de gagner sa vie? Car s'il s'agit de gagner sa vie, un peu de statistiques sur le salaire moyen français ne fait pas de mal pour replacer le débat sur les gains nécessaires par mois pour vivre ou "survivre": http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.a ... MPTEF04264 et http://www.lejustesalaire.com/
En gros, si vous gagnez 1300€ net et que vous gagnez autant au poker, vous vous rapprochez d'un salaire net BAC+5. Et je n'ai même pas l'impression qu'il faille aller jouer en NL400...la NL100 devrait suffire, et quand bien même, cela ne représenterait "que" 3 caves/mois (mais une bankroll déjà conséquente) en NL400.
Good luck à tous ceux qui tentent l'aventure!
En gros, si vous gagnez 1300€ net et que vous gagnez autant au poker, vous vous rapprochez d'un salaire net BAC+5. Et je n'ai même pas l'impression qu'il faille aller jouer en NL400...la NL100 devrait suffire, et quand bien même, cela ne représenterait "que" 3 caves/mois (mais une bankroll déjà conséquente) en NL400.
Good luck à tous ceux qui tentent l'aventure!
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