les divers type de joueurs

Vous avez la technique qui tue au hold'em ? Vous êtes un champion du triple draw ? Exprimez vous...

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les divers type de joueurs

Messagepar nodread » Vendredi 07 Décembre 2007 17:45

Qui est qui ? un article issu de LIVE POKER qui decris les divers style de joueur que l on peut retrouver a une table

bonne lecture

le lien : http://www.livepoker-mag.com/art.8.html

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Par Emilie BINOIS

Les cartes, la position, les relances… d’accord. Mais pour faire vraiment la différence sur une table de poker, vous devez également apprendre à détecter rapidement le style de jeu de vos adversaires. Alors, oubliez vos cartes un instant et tâchez de savoir à qui vous avez affaire.

Approchez. Plus près. Voici un secret : un champion de poker ne gagne pas des coups au hasard ; il gagne ceux qu’il a décidé de gagner. Nuance !

En effet, les champions connaissent leurs probabilités sur le bout des doigts, jouent parfaitement les positions, maîtrisent leurs relances, mais surtout, ils possèdent une arme redoutable : en à peine quelques tours de table, ils sont capables d’analyser le type de jeu de leurs adversaires et jouent (se jouent ?) chacun d’eux en conséquence. Et une fois ses informations acquises, ils pourraient presque jouer sans même regarder leurs cartes !

Ainsi, s’il a en face de lui un joueur « introverti », hésitant souvent avant d’engager son argent, un champion aura tendance à adopter un style de jeu très offensif pour le bousculer et le déstabiliser. A l’inverse, si un autre adversaire joue de manière très agressive, il resserrera son jeu et attendra en repli la main idéale pour l’attaquer. En parfait caméléon, le très bon joueur s’adapte à toutes les situations et à tous les styles de jeu. Mieux, il sait mettre de côté son propre tempérament pour adopter, le temps d’un coup, un style de jeu qui ne lui est pas forcément naturel. Il compose sans cesse un nouveau rôle pour donner la réplique à son adversaire et brouiller les pistes sur sa propre façon de jouer. Bref, un grand joueur de poker, comme un grand joueur de tennis, sait varier son jeu et ne s’en prive pas.

Bien entendu, tous les joueurs n’ont pas un style de jeu facilement repérable et clairement définissable. Mais il existe tout de même sept types de joueurs, au style reconnaissable, très appuyé, qui traînent leur façon de jouer au poker comme d’autres une mauvaise réputation.
Asseyez-vous et observez-les. Live Poker Magazine est là pour vous guider.

Le Professionnel

Sa devise : « Métro, boulot, dodo »
Son profil : Il y a professionnel et professionnel. Les champions de poker, vainqueurs des tournois internationaux, vivent du jeu comme les sportifs vivent de leur sport. Le professionnel n’est pas là pour jouer, mais pour travailler. Un quotidien à la main, des écouteurs dans les oreilles, il s’installe à une table comme d’autres investissent leur bureau.
Mais il ne s’assoit jamais à une table par hasard ! Au contraire, il la choisit soigneusement. Il en évalue d’abord l’intérêt : le niveau des joueurs, leurs tapis… Il sait reconnaître d’emblée les bonnes tables et les bons clients, cible ses parties et ses coups et… fuit ses collègues professionnels comme la peste ! Il n’engagera ses jetons, au demeurant bien ordonnés, que si la cote en vaut la peine. Il sait parfaitement profiter des moments de rush à une table. Très peu « gourmand », il se lève dès qu’il commence à perdre. En outre, il décide chaque jour d’un montant maximum qu’il peut perdre, et même si son tapis s’envole dans les cinq minutes, il ne dérogera pas à la règle qu’il s’est fixée.

Un truc pour le repérer : le professionnel a souvent un petit calepin dans lequel il note le montant de ses pertes et de ses gains, ainsi que les coups, bons ou mauvais, qu’il veut réétudier.

Sa force : son contrôle. Le professionnel relègue toujours son amour-propre au vestiaire. Il ne laisse jamais ses émotions prendre le pas sur la discipline qu’il s’impose.

Sa faiblesse : son mode de vie. Son « salaire » étant en jeu sur chaque coup, il ne peut pas jouer un jeu risqué ou trop audacieux.

Comment le jouer ?
Méfiance à tout crin. Dès qu’il est sur un coup, relancez. S’il vous suit, sachez qu’il a assurément une main avec de multiples tirages, ou qu’il est « max » avec des améliorations possibles. Alors, calmez le jeu jusqu’à la fin du coup et, à moins d’avoir la meilleure main possible, passez s’il relance.

Le tyran

Sa devise : « A l’attaque ! »
Son profil : Hyper-agressif, ce gars-là ne vous laisse pas respirer. Vous collez la blinde, il relance. Vous relancez, il sur-relance. Impossible de savoir s’il a du jeu ou s’il n’en a pas. Généralement très bon observateur, il ne laissera jamais la chance à un adversaire hésitant ou frileux par nature de voir un flop à moindre prix.

Certains joueurs de ce type vont même jusqu’à faire l’affront de ne pas regarder leurs cartes. Pourquoi ? Parce que le tyran ne joue pas avec ses cartes mais avec ses masses et sa position à la table. Placé en tête, il s’évite les pièges du type « check-raise » en relançant le premier. Près du bouton, il relance pour empêcher ses adversaires de tirer une carte gratuitement ou pour les obliger à envoyer leur tapis s’ils ont le jeu le plus fort. Et si c’est le cas, il passe, le sourire aux lèvres.

Sa force : Il agace. Le tyran est totalement maître de la partie. Il déstabilise et pousse son adversaire à s’embarquer dans des coups où il n’est pas favori. Bref, il l’empêche de jouer son meilleur jeu.

Sa faiblesse : Il est prévisible. S’il n’a pas peur de relancer, cela ne fait pas de lui un très bon bluffeur pour autant. Aussi, face à des joueurs patients et dotés d’un mental d’acier, le tyran peut facilement perdre ses jetons. Et dès qu’il n’en a plus suffisamment pour attaquer, il perd tous ses repères.

Comment le jouer ?
De temps à autre, décidez de jouer comme lui. Quelles que soient vos cartes, faites en sorte de vous retrouver en tête à tête avec lui. Laissez-le relancer en premier et surenchérissez. De cette façon, vous lui ferez croire que vous avez le meilleur jeu. En revanche, s’il vous relance encore, abandonnez. Ce coup-là, il a vraiment du jeu.

Le flambeur

Sa devise : « Ce soir, je décroche la lune »
Son profil : Le flambeur veut gagner. Mais veut gagner les gros coups ! Aussi, si une table s’endort ou qu’elle faiblit un peu, comptez sur lui pour l’animer. En effet, comme le tyran, le flambeur est très actif à une table. En revanche, son but n’est pas d’écarter les autres joueurs mais au contraire de faire gonfler le pot. Plus les coups sont importants, plus l’adrénaline monte !

Etranger aux probabilités, exécrant la rationalité, le flambeur ne croit qu’en une chose : sa bonne étoile. Car encore une fois, plus le risque est grand, plus il y a de plaisir à jouer.

Sa force : Son inconscience. Il n’a pas peur d’envoyer les masses même s’il n’est pas favori. Au contraire ! C’est pourquoi, lorsqu’il touche la carte miracle, il fait très mal à ses adversaires.

Sa faiblesse : Il est insatiable. Il gagne 10, il veut 100. Il gagne 100, il veut 1 000. Cela ne s’arrête jamais. Et plus son objectif est important, plus il prend de risques. Parfois ça passe, souvent ça casse !

Comment le jouer ?
Choisissez : gagner un peu sur un coup de ci de là, ou gagner beaucoup sur un seul coup. Contre le flambeur, il faut gagner le coup. Pour éviter de perdre votre tapis sur un bad beat, tempérez-le. Même si vous êtes max au flop. Il vaut donc mieux le relancer à la turn qu’au flop. Si c’est lui qui relance au flop, payez sec.

Le suiveur

Sa devise : « Pour vivre heureux, vivons cachés ».
Son profil : Une sangsue ! Vous collez la blinde, il colle la blinde. Vous relancez, il paye rubis sur ongle. Jamais un jeton de plus. Peur d’être relancé, envie de tenter sa chance avec une main moyenne ou volonté de piéger son adversaire ? Un peu des trois.
En fait, le suiveur refuse de mener un coup. Il laisse son adversaire écarter les autres joueurs et prendre les risques pour lui. Et ce, même s’il est favori.

De cette façon, s’il est battu, le coup ne lui coûte pas trop cher. Et s’il a la main maximale, il agresse ses adversaires lors de la dernière relance et récolte ainsi les fruits du travail de ses adversaires. Le tout à moindres frais et sans trop d’efforts.

Sa force : Sa prudence. En minimisant les risques, il préserve au maximum ses chips. En outre, comme il est souvent difficile de l’imaginer avec la main favorite, le suiveur est souvent suivi ; même lorsqu’il relance en fin de coup avec le meilleur jeu. L’arroseur arrosé !

Sa faiblesse : Sa prudence. En ne relançant pas, le suiveur laisse les autres joueurs tirer une carte sans que cela ne leur coûte trop cher. Il est ainsi souvent contraint d’abandonner des coups qu’il aurait pu gagner « arrêtés ».

Comment le jouer ?
Modérez vos relances. Il s’agit, comme lui, de préserver votre tapis. Toutefois, tentez de temps en temps des bluffs à la river. 9 fois sur 10, il jettera ses cartes.

Le serré

Sa devise : « Mieux vaut un tu l’as que deux tu l’auras ! »
Son profil : Il attend LA main ! La main parfaite. Celle qui est en tête dans tous les tableaux de probabilité. Il ne laisse rien au hasard et ne s’aventure jamais sur un coup avec une main tout juste satisfaisante. Pour lui, un TRES bon joueur ne doit pas jouer plus de deux mains dans l’heure. Alors il passe, passe, passe encore. Des heures d’ennui profond pour un flambeur. Pendant ce temps, il observe les autres joueurs et analyse les coups. Ainsi, lorsqu’il touche enfin sa main, il essaie d’en tirer le gain maximum en jouant sur les faiblesses de ses adversaires. A condition toutefois que le flop s’y prête !

Sa force : Sa patience. Le serré est inébranlable ! Il est impossible de l’embarquer dans un coup s’il ne part pas grand favori. Or, la loi des probabilités lui donne souvent raison.

Sa faiblesse : Son manque d’audace. Un joueur serré se repère très rapidement. Aussi, dès qu’il met un jeton dans un coup, ses adversaires lisent dans son jeu.

Comment le jouer ?
Evitez les rencontres avec ce joueur. Si vous voulez vraiment tenter votre chance, vous pourrez le surprendre et tout lui prendre, à la seule condition que vous trouviez un flop très favorable.

L’obstiné

Sa devise : « Si je passe, je trépasse ».
Son profil : Il est amoureux de sa main ! L’obstiné peut-être tyrannique, suiveur ou serré. Peu importe. Ce qui le caractérise n’est pas son style de jeu, mais plutôt la manière dont il vit son jeu. Lorsqu’un obstiné a décrété que sa main est la plus forte, il refuse de penser que son adversaire puisse avoir une main supérieure à la sienne.
Parfois il relance, parfois il ne relance pas. Seule chose certaine : il ne passe pas !

Sa force : Il ne se laisse pas bluffer. Si vous vous trouvez face à un obstiné, vous ne pouvez pas jouer autrement qu’avec les meilleures cartes.

Sa faiblesse : Son manque de lucidité. Son entêtement l’empêche d’analyser le coup et d’imaginer la main de son adversaire. Le joueur qui l’aura percé à jour peut lui prendre tout son stack sur un coup.

Comment le jouer ?
Avec la meilleure main, bien entendu. Interdiction formelle de prendre des risques. Face à un obstiné, il s’agit surtout d’optimiser votre coup. Ne jouez pas « enterré ». Au contraire ! Piquez le dans sa fierté. Plus vous relancerez, plus vous avez de chances de le voir engager son tapis.

Le décontracté mondain

Sa devise : « Le carré ? VIP pour moi ! »
Son profil : Il joue au poker comme il sort dîner avec des amis. Le mondain ne cherche qu’à passer une bonne soirée. Selon l’image qu’il se fait du poker, il vient s’encanailler ou vivre une expérience un peu « glamour ». Téléphone à l’oreille, verre à la main, mots doux pour la serveuse, le décontracté est souvent beaucoup plus attentif aux gens et aux choses qui l’entourent qu’au jeu lui-même.
Avide d’anecdotes croustillantes et susceptibles de le mettre en valeur, le mondain va payer dans l’espoir d’improbables tirages ou payer systématiquement à la dernière pour tenter de démasquer un bluff. Quand il y parvient enfin, il lance fièrement : « Tu as vu comme je l’ai bien senti, ce coup ? ».

Généralement, le décontracté se fixe un temps de jeu ou un budget à ne pas dépasser. Bien entendu, il préfère terminer gagnant, si possible en remportant un coup contre un joueur réputé. Toutefois, s’il perd, il n’en est pas affecté. Au contraire, perdre un coup peut même l’amuser s’il y a pris du plaisir.

Sa force : Son détachement. Sans profonde connaissance du jeu et véritable stratégie, le décontracté n’estime pas toujours à leur juste valeur les cartes qu’il a en main. Parfois, cela lui sert, au grand dam des plus fins stratèges.

Sa faiblesse : Son désintérêt. Sa vision du poker l’oblige à compter davantage sur sa chance que sur son talent. Si 100% des gagnants ont tenté leur chance, les perdants aussi.

Comment le jouer ?
A-MU-SEZ le ! Ne prenez pas un air sérieux et concentré quand vous jouez contre lui. Essayez plutôt de lui faire croire qu’il est un adversaire redoutable par des petits mots flatteurs.

Et tous les autres ?

Une fois assis à une table, vous ne rencontrerez pas forcément l’un de ces types de joueur. En effet, le tempérament des uns les poussera à jouer de manière agressive tandis que d’autres, par nature, seront davantage suiveurs, voire passifs. Mais la majorité des joueurs de poker (du moins les amateurs, même éclairés), n’ont pas véritablement de style de jeu, parce qu’ils n’ont pas véritablement de stratégie bien établie. Vous vous apercevrez en fait que, le plus souvent, les joueurs de poker jouent au « coup par coup » car ils se laissent guider par leurs émotions. S’il se sent en chance, un joueur, grisé par la situation, aura tendance à adopter un jeu plus offensif. A l’inverse, s’il vient d’encaisser deux bad beat dévastateurs, il deviendra plus méfiant. De même, après un mauvais coup, piqué dans son orgueil et meurtri dans son tapis, un joueur à tendance « serré » peut devenir un vrai tyran et adopter alors un style de jeu qu’il ne maîtrise pas. Bref, le plus souvent, un joueur n’agit pas, il réagit. Aussi, lorsque vous ne parvenez pas à classer clairement un joueur selon son style de jeu, tentez plutôt d’analyser son comportement lors des coups qu’il a joués et ses réactions après les coups. Et là, il faudra vous adapter. Tel est le maître mot.

Savoir s’adapter aux différents styles de jeu, savoir varier sa façon de jouer en fonction de son adversaire, et savoir varier son jeu pour ne tout simplement pas être prévisible : cette maîtrise est le fruit d’un travail de longue haleine et le résultat d’une parfaite connaissance de soi. Voilà ce qui différencie les « pros » de tous les autres
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Messagepar killerjg » Vendredi 07 Décembre 2007 18:14

Tres bon article !!!

Merci Nodread :wink:
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Messagepar nodread » Mardi 25 Décembre 2007 15:08

Quand vous commencez à jouer au no limit, vous remarquerez immédiatement des différences avec le limit. Vous jouez toujours contre des joueurs fantasques et des amateurs mais ils ont brisé leurs chaînes grâce au no limit. Certains sont prêts à exploser leurs adversaires sur tous les coups mais ils vont vite s'apercevoir que ce sont eux-mêmes qu'ils vont exploser.

En comparaison, d'autres au contraire jouent plus serré parce qu'ils craignent les attaques forcenées, tandis que d'autres encore pratiquent un jeu passif et docile. Ceux qui restent essaient de mélanger un peu ces comportements pour en tirer une stratégie gagnante qui peut être appelée « serréeagressive » avec divers degrés de succès. Comme vous avez appris les bases du hold'em dans le cadre des limites fixes d'enchères, vous devez commencer par examiner les différents types de joueurs et les jouer en conséquence tout en vous familiarisant avec la structure d'enchères. Les types de joueurs cités ci-dessus sont les principaux que vous rencontrerez et vous pourrez les approcher de la façon suivante :

Serré-aggressif - c'est le type de joueur que vous devriez être vous-même, qui joue relativement peu de mains mais qui les joue durement. Astucieux et difficiles à décrypter, de tels joueurs peuvent ouvrir avec une main forte, une main moyenne, un tirage ou rien du tout, et sont généralement sophistiqués dans leur compréhension de tous les aspects du jeu. Quand vous identifiez de tels joueurs, évitez de vous confronter à eux à moins d'avoir une forte main. En revanche, observez-les bien et apprenez.

Large et agressif - c'est le fantasque typique, qui adore voir des cartes et « pousser les jetons » souvent pour bluffer, relancer plutôt que de miser pour gagner. Peut-être s'inspirentils de styles vus à la télé, peut-être sont-ils buveurs ou tout simplement cherchent-ils à s'amuser. En tout cas, si ces joueurs réussissent rarement au final, ils sont dangereux pour votre tapis et plus encore pour le leur. N'essayez jamais de les bluffer ni de vous embarquer dans des situations trop délicates contre eux. Au contraire, jouez davantage de coups spéculatifs grâce à des tirages qui vous permettront de leur prendre leurs jetons en suivant leurs ouvertures quand ils essaient de bluffer.

Large et passif - c'est ce que l'on appelle aussi une « calling station ». C'est comme une grosse masse qui ne bouge pas mais qui se laisse ballotter : ils suivent avec des mains médiocres, se marient souvent avec leur main et n'exploitent jamais à fond leurs bonnes cartes car ils ne savent quasiment pas relancer. Pourquoi ? C'est peut-être de l'ignorance aveugle ou enraciné dans leur personnalité, mais c'est bon pour vous car vous avez trouvé ici le type de joueur le plus facile à affronter. Tout ce que vous avez à faire est de jouer un poker sans fioriture, en poussant vos bonnes mains et en jetant vos mauvaises. Ne commettez pas l'erreur de bluffer contre eux puisqu'ils ne comprendront pas que vous cherchez à leur faire quitter le coup. Serré et passif - c'est le « rock ». Il est connu pour jouer tellement peu de mains que, quand il entre dans un coup ou, pire, quand il relance, il a forcément les As ou les Rois ! Faites bien attention dans leurs différences de comportement entre la main moyenne et la main forte et vous verrez qu'il sera très facile de les affronter. Tout ce que vous avez à faire est de les bluffer car ils n'auront pas de main suffisante la plupart du temps pour vous payer, et de vous enfuir en courant quand ils ouvriront ou relanceront.

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Messagepar nodread » Mardi 25 Décembre 2007 16:49

Jouer Agressif vs. Jouer Conservateur

Article de poker écrit par Daniel Negreanu et publier dans le magasine Card Player.

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J’aimerais mettre les choses au clair maintenant : si vous voulez gagner beaucoup d’argent en jouant des tournois, vous allez devoir jouer agressivement. Ce n’est simplement pas une coïncidence que tous les joueurs que l’on voit gagner des millions de dollars à la télévision ont une chose en commun : un style agressif.

Donc, qu’est-ce que ça veut réellement dire « jouer agressif » ? L’idée derrière le jeu agressif est de pousser les limites, se battre pour beaucoup de pots et être actif dans la partie. La stratégie contraire serait de se tenir tranquille, attendre des mains de qualités et espérer que quelqu’un joue avec vous.

Il y a plusieurs problèmes majeurs dans une stratégie conservatrice :

Vous n’allez pas recevoir assez de jeux de qualité pour rester vivant. Dans les tournois, il y a les blinds et antes qui continuent d’augmenter, ce qui force l’action. Si vous restez tranquille en attendant les AA ou KK, vous allez tout simplement être éliminé par les blinds.

Vous allez devenir trop prévisible. Si tout le monde remarque que vous ne jouez pas beaucoup mains, ils vont savoir que lorsque vous allez jouer, vous allez avoir une main monstre. Donc, s’ils ont des mains moyennes, ils ne seront pas tentés de jouer avec vous.

Personne ne va vous craindre. Si vos adversaires remarquent que vous jouez de façon très conservatrice, ils vont généralement essayer de gagner vos blinds en relançant la mise régulièrement. Ce n’est pas une image que vous désirez avoir. Vous devriez plutôt être connu comme une peste qui ne laisse personne respirer.

La clé du jeu agressif est d’être agressif de façon sélective. Il y a des moments pour être agressif. En fait, j’aimerais introduire un nouveau terme appelé « l’agression prudente ». Puisque ces deux termes semblent se contredire, j’aimerais expliquer l’approche d’un joueur agressif prudent :

Un joueur agressif prudent relancera souvent les pots pour prendre les blinds, prendre le pot sur le flop et espérer faire une bonne main. S’il y a de la résistance de la part de son adversaire, il couchera sa main excepté s’il possède une main forte.

Si nous voyons le tout en terme de boxe, un joueur agressif prudent lancera beaucoup de coups, mais toujours en garde. Il frappera constamment en évitant les coups des ennemis. Lorsque leurs adversaires deviennent fatigués et laissent leur visage ouvert, le joueur agressif prudent l’éliminera avec un coup puissant.

Le joueur agressif prudent semble être une brute avec une approche chaotique, mais en réalité, tout est mathématique. Regardons un exemple :

Les blinds sont 400-800 avec des antes de 100 sur une table de 9 joueurs. Il y a déjà 2100 dans le pot (400 pour le petit blind, 800 pour le gros blind, en plus des 900 en antes). Un joueur agressif peut relancer la mise a 2000, risquant 2000 pour aller chercher 2100 si tous les joueurs se couchent. Nous savons qu’au Hold’Em, il est très rare d’avoir des mains de qualités. Si le joueur agressif joue contre plusieurs joueurs conservateurs, il ramassera les blinds bien au-dessus de 50% du temps.

Le joueur agressif prudent devra apprendre à coucher sa main lorsqu’un autre joueur appelle sa mise ou le relance; il devra couper ses pertes et se préparer à prendre le prochain pot. Ceci, bien sûr, si le joueur agressif n’a pas une main de qualité.

Lorsqu’il aura une main de qualité, le joueur agressif aura la chance de lancer le coup final. Puisqu’il joue beaucoup de mains, le joueur agressif risque d’avoir plus d’action lorsqu’il a la meilleure main. Pour résumer : coup, coup, coup, se couvrir, puis lancer le coup final.

Tout le monde déteste jouer contre des joueurs agressifs et ils ont raison. Ils sont difficiles à lire et ils mettent toujours la pression sur vous. Pourquoi pas être cette personne? Pourquoi ne seriez-vous pas la brute qui pousse tout le monde?
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Messagepar nodread » Lundi 28 Juillet 2008 03:53

Comment manier un maniaque

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Le lien : http://www.livepoker-mag.com/article-Co ... iaque.html

Dans le jargon du poker, le maniaque est un joueur ultra-agressif qui mise et relance tout le temps, quelle que soit sa main. Bien qu’il perde de l’argent sur la durée, ce genre de joueur peut se révéler un adversaire redoutable et très difficile à gérer. Et même s’il est toujours un peu risqué de se frotter à un maniaque, une stratégie adaptée vous permettra néanmoins de tirer avantage de ces confrontations.


Vous venez de vous installer à une table et vous ressentez tout de suite une excitation et une tension inhabituelles. Vous ne tardez pas à vous apercevoir que ce malaise ambiant et palpable est causé par un joueur particulièrement actif : il semble ne se soucier ni des autres joueurs, ni de sa position, ni même de ses cartes. Il mise tout le temps, et quand quelqu’un relance avant lui, il surenchérit systématiquement. Vous pensez tout de suite qu’en jouant comme ça, il ne va pas faire long feu. Mais comment tirer rapidement le maximum de profit de la situation sans se brûler les ailes ? Pour mettre au point un plan de bataille adéquat (car c’est bien de cela qu’il s’agit), il faut d’abord comprendre qui est le maniaque, et comment il fonctionne.

Le maniaque est un joueur extrêmement actif qui mise et relance à une fréquence très (trop !) élevée. Il ne connaît pas (ou ignore délibérément) le concept de sélection des mains de départ, et se retrouve très souvent impliqué dans de gros pots avec des mains très marginales, ce qui ne le ralentit pas pour autant. Il peut miser ou sur-relancer pré-flop avec R7, A3, DV, ou des petites paires. S’il n’a pas été relancé pré-flop, il misera au flop quelle que soit sa main et quel que soit le tableau, et vole ainsi beaucoup de pots. Consciemment ou pas, il compte sur la folding equity*, souvent, avec succès. Il est capable de bluffer à n’importe quel stade du coup, sur le flop, le turn et même à la river ! S’il a la position sur vous, il interprétera le plus souvent vos actions comme des marques de faiblesse et misera après un check ou relancera vos mises.

Même si les maniaques perdent de l’argent sur la durée, il n’est pas sans risque de les affronter. En effet, le pot moyen est beaucoup plus élevé quand un maniaque se trouve à votre table. Vous devrez mettre plus de jetons en jeu pour participer à une main. Ils feront augmenter votre volatilité, entraînant une forte variance dans les résultats, ce qui peut être préjudiciable aux petits bankrolls, qui auront plutôt intérêt à les éviter. Mais le jeu en vaut la chandelle si vous en avez les moyens car le maniaque est une source de profit conséquente, à condition d’adopter la bonne stratégie pour le contrer.

Enfin, faites attention à ne pas confondre un bon joueur très agressif avec un maniaque. Certains bons joueurs se sont même fait une spécialité de passer pour des maniaques. Mais même si leurs actions sont proches de celles du maniaque, leur ils sauront se sortir des mauvais coups au bon moment en perdant le minimum. Et quand les pots deviennent très gros, s’ils sont toujours dans le coup, ils ont la meilleure main… contrairement aux maniaques.

" Forces " et faiblesses du maniaque

Pourquoi un joueur adopterait-il un comportement de maniaque, pourtant voué à l’échec ? Sans aborder en profondeur les aspects psychologiques qui le poussent à jouer de la sorte, cette « stratégie », qui relève davantage de la compulsion que d’une quelconque tactique prédéfinie, peut lui donner l’illusion d’être efficace. Tout d’abord, il ne faut pas oublier que le maniaque est un flambeur dans l’âme. Ensuite, son style de jeu lui donne l’impression de contrôler et même de dominer la table. Il arrive d’ailleurs que lorsqu’il ne rencontre pas de réelle opposition, il la domine effectivement. Le maniaque aime être intimidant, et il est très difficile de jouer contre lui de par la tension créée par ses relances permanentes, qui asphyxient les joueurs plus classiques. Il est aussi extrêmement difficile de savoir ce qu’il a puisqu’il joue toutes ses mains de la même manière ! Vous pourrez avoir le sentiment de détenir une meilleure main que lui (et ce sera souvent le cas), mais il sera difficile de mettre tout votre tapis en jeu avec des mains beaucoup plus faibles qu’à votre habitude pour le vérifier. A l’inverse, quand il détiendra un monstre, il a de fortes chances d’être invisible et d’être payé jusqu’au bout !

Mais sa seule vraie force, l’unique en réalité, est la peur qu’il pourra vous inspirer, vous faisant perdre vos moyens si vous n’êtes pas prêt.

L’autre raison principale qui explique qu’un maniaque ne change pas sa façon de jouer est que quand il gagne, il s’agit généralement de montants élevés en comparaison des limites auxquelles il joue. Et l’euphorie de ces victoires significatives et souvent pleines de panache lui procurent une poussée d’adrénaline qui l’électrisent, lui faisant rapidement oublier ses pertes passées.

Mais les faiblesses du maniaque sont criantes et sa stratégie est perdante dans la durée. S’il est difficile de savoir ce qu’il a puisqu’il joue toutes ses mains de la même manière, la plupart du temps, il n’a rien ! C’est un bon point de départ pour le battre non ?

Son absence de sélection de main de départ lui fait investir beaucoup d’argent pré-flop avec des mains marginales qui ne peuvent s’avérer rentables sur le long terme.

D’autre part, si le maniaque aime relancer très fréquemment, il a en revanche horreur de se faire reraiser. Car à la bagarre que cela augure, lui préfère largement la victoire par K.O… Mais le pire, c’est que son jeu, si dérangeant soit-il, reste stéréotypé : il n’a qu’une seule façon de jouer et ne varie jamais.

Une fois que vous avez pris la mesure de ce type d’adversaire, vous pourrez l’affronter froidement, méthodiquement même. Car voilà, leurré par l’image qu’il a de lui-même – puissant, courageux, dominant –, le maniaque ne se remet en général pas en question et ne cherche pas à progresser.


La stratégie à adopter : défense et attaque

Quand on joue face à un maniaque, il y a une chose qu’il ne faut surtout pas faire, c’est jouer de façon passive ! Evitez de limper en début de parole avec des mains moyennes telles que A3 ou 6-7 dépareillés, mains que vous serez obligé de coucher face à une relance – inévitable – du maniaque. De même, mieux vaut ne pas suivre les mises du maniaque pré-flop avec des mains à tirage comme des connecteurs. Vous serez obligé de les coucher lorsqu’il y aura des sur-relances après vous, et vous serez en grande difficulté lorsque vous trouverez un tirage ou une petite paire sur le flop car un tel adversaire misera beaucoup dans tous les cas.

Face au maniaque, il faut défendre ses mains, pour mieux le réattaquer en retour. Comme il relance pré-flop avec des mains souvent marginales, inutile d’attendre trop longtemps la paire d’As pour se frotter à lui ! Au contraire, vous devez élargir le range de mains avec lesquelles vous l’attaquerez. Par exemple, AV ou 88 deviennent des mains avec lesquelles vous pouvez sur-relancer un maniaque (elles sont en effet meilleures que la majorité des mains qu’il relance), alors que face à des joueurs plus serrés, il convient la plupart du temps de se contenter de suivre, voire de passer. En jouant de cette manière, vous essayez d’atteindre deux objectifs simultanés. Le premier est de faire mettre au maniaque le plus d’argent possible alors que vous avez la meilleure main, sachant aussi que votre cote implicite, contre lui, se trouve décuplée.

L’autre objectif est d’isoler le maniaque. On pourrait appeler cette tactique l’endiguement par le reraise. Il faut en effet vous débarrasser des joueurs plus forts ou avec des mains moyennes mais à fort potentiel pour pouvoir tirer le plus de profit possible de votre proie sans risquer de vous faire piéger par les autres.

Le slowplay, qui est une technique très lucrative face aux joueurs agressifs, devient l’arme absolue face aux maniaques. Lorsque vous slowplayez un joueur sans avoir la position, et après avoir checké, le plus gros risque consiste à voir votre adversaire faire de même. Avec un maniaque, pas de danger. Le piège se refermera sur lui sans effort. Il interprétera toujours votre check comme une marque de faiblesse et misera pour essayer de voler le pot. Le risque de donner une carte gratuite à une main à tirage inférieure à la votre disparaît quand un maniaque est dans le coup. Vous devez aussi diminuer vos standards pour slowplayer. C’est le seul genre de joueur avec lequel slowplayer la top paire devient suffisamment profitable par rapport aux risques encourus. Cette stratégie du slowplay intègre des moves plus pointus, et notamment le New York Back Raise (voir Live Poker 11), imparable contre le maniaque !

Vous devez encore affiner cette stratégie globale faite d’attaque et d’embuscades en fonction de la position que vous occupez par rapport au maniaque. Car ici, le choix de la place à la table devient plus crucial encore que d’habitude : être à la droite ou à la gauche d’un maniaque présente des avantages et des inconvénients que vous devez connaître, car ils auront une incidence primordiale sur votre stratégie.

Pré-flop, être à sa gauche est un avantage car vous serez dans une position idéale pour l’isoler. Vous aurez plus souvent l’occasion de le sur-relancer après ses mises, et il sera difficile pour un autre joueur d’entrer dans un pot après deux relances, voire plus si le maniaque puis vous-même relancez encore à tour de rôle. Après le flop, vous aurez la position par rapport au maniaque, ce qui sera un avantage indéniable quand vous aurez réussi à l’isoler. Il est à noter que dans cette position, vos blindes seront mises à rude épreuve puisque le maniaque les relancera systématiquement. Si c’est une situation que vous n’aimez pas ou ne savez pas gérer, laissez quelques places entre vous.

Si vous vous trouvez à droite du maniaque, vous serez alors plus à même de lui tendre des pièges, ainsi qu’aux autres joueurs. Vous pourrez checker vos gros jeux avec la quasi-certitude que le maniaque misera, et le relancer. Lui, mais aussi tous les autres joueurs qui l’auront suivi et qui n’ignorent pas non plus qu’il est capable de miser avec rien, alors qu’ils n’auraient pas suivi une mise initiale de votre part. En revanche, vous aurez beaucoup plus de mal à l’isoler et la présence d’autres joueurs entre le maniaque et vous vous empêchera de le manipuler aussi efficacement que si vous étiez juste à sa gauche.

Enfin, même si le maniaque doit être votre principal centre d’attention, restez néanmoins vigilant aux autres joueurs de la table. Car si vous avez identifié le maniaque, vous n’êtes sûrement pas le seul ! Certains joueurs se rendront compte de votre tactique visant à l’isoler et prendront alors avantage de cette information. Veillez à être discret dans la mise en œuvre de votre plan et à être toujours conscient de l’image que vous projetez.


De l’importance de l’image

En effet, la perception que les autres joueurs ont de vous est primordiale dans votre façon d’aborder une partie. Et si par hasard vous l’ignorez encore, reportez-vous à l’article pp. 70-74 ! Mais revenons à notre maniaque. Si vous jouez contre lui de façon agressive tout en sélectionnant soigneusement vos mains et en déployant toutes vos armes après le flop, il y a de grandes chances pour que vous dominiez tôt ou tard la table après lui avoir infligé une sévère déculottée. Vous serez reconnu comme un joueur de qualité, à la stratégie bien rôdée, qu’il ne craint pas d’appliquer même lorsque les montants en jeu sont importants. Vous pourrez alors tirer profit de la situation en prenant le contrôle de la table.

Si vous constatez au contraire que la table vous considère maintenant comme étant trop loose (ils vous ont vu sur-relancer le maniaque avec des mains moyennes comme AV ou paire de Sept), réadaptez votre stratégie en conséquence et resserrez votre jeu. Il y a fort à parier que les joueurs (ou du moins la majorité d’entre eux) ne se rendront pas compte de ce changement de tactique et vous en ressortirez encore plus gagnant.


Encadre 1: Quid des tables avec plusieurs maniaques ?

Il peut arriver que certaines tables comprennent plusieurs maniaques. C’est notamment le cas lorsque certains joueurs ont beaucoup perdu face à un maniaque et se retrouvent en tilt. Ces tables sont extrêmement difficiles à jouer car chaque main sera relancée plusieurs fois avant le flop et, à moins d’attraper une main de première qualité, vous serez en difficulté. Même dans ce cas, vous aurez le plus grand mal à réduire l’opposition à un nombre souhaitable (1 ou 2 adversaires) et vous serez en danger sur le flop.

Si vous n’avez pas un mental d’acier, ou si votre bankroll n’est pas dans une forme optimale, mieux vaut rester à l’écart de ces tables. Mais si vous vous en sentez le courage et êtes attiré par la perspective d’un gain maximum (soumis toutefois à un risque maximum), alors foncez !



Encadre 2: Attention au tilt !

Il ne faut jamais perdre de vue que le poker est un jeu de long terme. Il est possible de perdre contre un maniaque, et de perdre beaucoup. Dès que vous sentez que vous ne jouez plus à votre meilleur niveau, quittez la table. Vous aurez toujours l’occasion de jouer le lendemain en étant au top. Les salles de poker ne vont pas disparaître !

Méfiez-vous aussi du discours des maniaques. Le plus souvent, ils accompagnent leur jeu de paroles désagréables et défiantes. N’essayez pas de répondre, laissez votre ego de côté et jouez votre meilleur jeu. Si vous vous laissez entraîner par leur trash talk, il est probable que vous perdiez votre sang froid, si ce n’est pas dans vos habitudes.


·Folding equity = l’espérance d’abandon. En d’autres termes, la possibilité que vos adversaires se couchent quand vous misez. Ainsi, il est souvent plus profitable de miser que de suivre, car miser a une folding equity alors suivre n’en a pas. Et quand on sait que l’on manque son flop dans plus des deux tiers des cas, on comprend l’importance de cette notion !


Exergue 1 : Une « stratégie », qui relève davantage de la compulsion que d’une quelconque tactique

Exergue 2 : Arme absolue pour le contrer : toutes les formes de slowplay
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“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”

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