La véritable histoire de Poker à Lille - Les Origines
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La véritable histoire de Poker à Lille - Les Origines
La véritable histoire de Poker à Lille - Les Origines
Dans la page d'accueil de notre Forum, il est sibyllinement écrit que « Poker à Lille est un club régional rassemblant plusieurs centaines de passionnés ». Mais quels sont les ferments de sa création ? Enquête sur ses origines.
La genèse de la création de Poker à Lille se perd dans la nuit des temps, de sorte qu’une lanterne n’est pas inutile pour y voir un brin.
Tout commença donc en 2004, quand quelques amateurs de Jeu de Dos (Backgammon) de la métropole lilloise, agacés par les dés qui ne font rien qu’à rouler par terre, décidèrent de les remplacer par des dés plats, infiniment plus stables. Dans un premier temps, ils découpèrent donc des formes farfelues dans du papier Canson, puis y dessinèrent des points de couleurs pour représenter les faces des anciens dés, désormais obsolètes. La technique consistait dès lors à jeter les douze motifs en l’air, puis à en attraper deux au vol pour obtenir une combinaison permettant de progresser sur le tablier (surnom coquin du plateau de jeu). Nos inventeurs les baptisèrent « volhauts », en souvenir du dé « videau » en usage dans la forme ancienne du Jeu de Dos.
C’est peu dire que cette nouvelle technique révolutionna le petit monde des Dosophiles (amateurs du Jeu de Dos), puisqu’elle s’y répandit comme une trainée de poudre — pour peu qu’on ne voie là aucune évocation de quelque hôtesses cocaïnomane. Restait tout de même à parfaire la forme des volhauts. Car au gré des caprices de ces joueurs chafouins, ils pouvaient ressembler à des étoiles, des marguerites, voire — dans un cas certifié — à des démonte-pneus.
S’emparant de la chose, la Fédération Internationale du Jeu de Dos finit par édicter que, tant qu’à faire, un quadrilatère conviendrait parfaitement, pour peu que sa surface soit de 5 544 mm2, soit 63 x 88 mm de cotés, ce qui en médusa plus d’un. Or par un heureux concours de circonstances, c’était exactement le format des cartes à jouer qu'utilisaient les battaliophiles (amateurs de Bataille) durant leurs parties endiablées de ce jeu indigent, mais populaire. C’est ainsi que, pour la première fois de leur vie, nos futurs fondateurs de Poker à Lille en vinrent à toucher des cartes, hélas encore inconscients de l’immarcescible attrait qu’elles allaient susciter chez eux.
Car très rapidement, nos amis délaissèrent pions, dés et flèches pour se livrer à d’enfiévrées parties de Bataille avec leurs cartes nouvellement acquises. Au bout de trois mois, ils s’aperçurent que se limiter à douze cartes (1 à 6 de deux couleurs, comme pour le Jeu de Dos) était très réducteur et, tout excités, ils décidèrent d’utiliser l’ensemble des cartes présentes dans un paquet. Certes, les probabilités s’en trouvèrent incommensurablement plus difficiles à cerner, mais c’était au bénéfice certain du jeu. « L'apprentissage a été laborieux ! se souvient François, l’un des fondateurs de PokeraLille. Il faut se remettre dans le contexte, la Bataille était beaucoup pratiquée aux US mais pas du tout (ou très peu) en France. On a commencé à jouer avec des règles plutôt approximatives, voire carrément fausses. » (Source)
De fait, à force de divaguer dans les méandres des règles potentielles de la Bataille — aussi incroyable que cela paraisse, il n’existe pas de Fédération Internationale les ayant fixées ! —, nos amis en vinrent à adopter celle de l’Ontario Over-Limit Battle Old Damn, variante si éloignée du jeu originel qu’elle finit par faire le tour de la planète et se retrouver dans son dos. « Je dois avouer que c’était pour le moins truculent ! se souvient encore François. Nous avions abandonné le Jeu de Dos pour se retrouver dans celui d’un autre jeu. Pour peu, je me roulerais par terre en pouffant sans retenue de cet amusant constat, mais je peux pas, je garde le sac de ma copine. »
Le dernier acte de cette aventure survint quelques mois plus tard, quand nos amis participèrent à l’Ontario Over-Limit Battle Old Damn Planet Tour of World Series qui, hasard du calendrier, se tenait ce siècle-ci à Bailleul, dans la banlieue lilloise. Car forts de leur technique qui frisait la perfection, nos quatre compères se retrouvèrent rassemblés en table finale, rien de moins ! Certes, de mauvaises langues prétendent que le fait qu’ils n’étaient que quatre engagés dans la compétition n’était pas étranger à ce succès, mais qu’importe ! « Le marteau de l’évidence s’abattit alors violemment sur l’enclume de nos sur-moi, évoque à son tour Benjo. Quel intérêt de poursuivre dans cette voie si nous étions déjà les meilleurs ? Hein ? Je vous le demande ! Mais tu vas répondre, oui ! » Et c’est ainsi qu’après moult recherches — et bien conscients que moult est un adverbe invariable — les membres de ce petit cercle d’amis adoptèrent finalement les règles plus répandues du No-Limit Texas Hold-Em et en vinrent à fonder Poker à Lille, notre secte tant révérée.
@+ Farlen
Dans la page d'accueil de notre Forum, il est sibyllinement écrit que « Poker à Lille est un club régional rassemblant plusieurs centaines de passionnés ». Mais quels sont les ferments de sa création ? Enquête sur ses origines.
La genèse de la création de Poker à Lille se perd dans la nuit des temps, de sorte qu’une lanterne n’est pas inutile pour y voir un brin.
Tout commença donc en 2004, quand quelques amateurs de Jeu de Dos (Backgammon) de la métropole lilloise, agacés par les dés qui ne font rien qu’à rouler par terre, décidèrent de les remplacer par des dés plats, infiniment plus stables. Dans un premier temps, ils découpèrent donc des formes farfelues dans du papier Canson, puis y dessinèrent des points de couleurs pour représenter les faces des anciens dés, désormais obsolètes. La technique consistait dès lors à jeter les douze motifs en l’air, puis à en attraper deux au vol pour obtenir une combinaison permettant de progresser sur le tablier (surnom coquin du plateau de jeu). Nos inventeurs les baptisèrent « volhauts », en souvenir du dé « videau » en usage dans la forme ancienne du Jeu de Dos.
C’est peu dire que cette nouvelle technique révolutionna le petit monde des Dosophiles (amateurs du Jeu de Dos), puisqu’elle s’y répandit comme une trainée de poudre — pour peu qu’on ne voie là aucune évocation de quelque hôtesses cocaïnomane. Restait tout de même à parfaire la forme des volhauts. Car au gré des caprices de ces joueurs chafouins, ils pouvaient ressembler à des étoiles, des marguerites, voire — dans un cas certifié — à des démonte-pneus.
S’emparant de la chose, la Fédération Internationale du Jeu de Dos finit par édicter que, tant qu’à faire, un quadrilatère conviendrait parfaitement, pour peu que sa surface soit de 5 544 mm2, soit 63 x 88 mm de cotés, ce qui en médusa plus d’un. Or par un heureux concours de circonstances, c’était exactement le format des cartes à jouer qu'utilisaient les battaliophiles (amateurs de Bataille) durant leurs parties endiablées de ce jeu indigent, mais populaire. C’est ainsi que, pour la première fois de leur vie, nos futurs fondateurs de Poker à Lille en vinrent à toucher des cartes, hélas encore inconscients de l’immarcescible attrait qu’elles allaient susciter chez eux.
Car très rapidement, nos amis délaissèrent pions, dés et flèches pour se livrer à d’enfiévrées parties de Bataille avec leurs cartes nouvellement acquises. Au bout de trois mois, ils s’aperçurent que se limiter à douze cartes (1 à 6 de deux couleurs, comme pour le Jeu de Dos) était très réducteur et, tout excités, ils décidèrent d’utiliser l’ensemble des cartes présentes dans un paquet. Certes, les probabilités s’en trouvèrent incommensurablement plus difficiles à cerner, mais c’était au bénéfice certain du jeu. « L'apprentissage a été laborieux ! se souvient François, l’un des fondateurs de PokeraLille. Il faut se remettre dans le contexte, la Bataille était beaucoup pratiquée aux US mais pas du tout (ou très peu) en France. On a commencé à jouer avec des règles plutôt approximatives, voire carrément fausses. » (Source)
De fait, à force de divaguer dans les méandres des règles potentielles de la Bataille — aussi incroyable que cela paraisse, il n’existe pas de Fédération Internationale les ayant fixées ! —, nos amis en vinrent à adopter celle de l’Ontario Over-Limit Battle Old Damn, variante si éloignée du jeu originel qu’elle finit par faire le tour de la planète et se retrouver dans son dos. « Je dois avouer que c’était pour le moins truculent ! se souvient encore François. Nous avions abandonné le Jeu de Dos pour se retrouver dans celui d’un autre jeu. Pour peu, je me roulerais par terre en pouffant sans retenue de cet amusant constat, mais je peux pas, je garde le sac de ma copine. »
Le dernier acte de cette aventure survint quelques mois plus tard, quand nos amis participèrent à l’Ontario Over-Limit Battle Old Damn Planet Tour of World Series qui, hasard du calendrier, se tenait ce siècle-ci à Bailleul, dans la banlieue lilloise. Car forts de leur technique qui frisait la perfection, nos quatre compères se retrouvèrent rassemblés en table finale, rien de moins ! Certes, de mauvaises langues prétendent que le fait qu’ils n’étaient que quatre engagés dans la compétition n’était pas étranger à ce succès, mais qu’importe ! « Le marteau de l’évidence s’abattit alors violemment sur l’enclume de nos sur-moi, évoque à son tour Benjo. Quel intérêt de poursuivre dans cette voie si nous étions déjà les meilleurs ? Hein ? Je vous le demande ! Mais tu vas répondre, oui ! » Et c’est ainsi qu’après moult recherches — et bien conscients que moult est un adverbe invariable — les membres de ce petit cercle d’amis adoptèrent finalement les règles plus répandues du No-Limit Texas Hold-Em et en vinrent à fonder Poker à Lille, notre secte tant révérée.
@+ Farlen
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- brioitxavier
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Comme d'hab Olivier, Excellentissime!
www.yog-art.fr
blog sur mon séjour à vegas en 2007 et 2009 ! http://cacommencefort.blogspot.com/
Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
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- shootagain
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papainf a écrit :Tout pareil que tous le monde...GG
+1
Quand tu réalises que Frédéric François a vendu 35 millions de disques, tu te dis que tout est possible !
Cool story bro
http://arioviste.blogspot.com/
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- Inscription : Mardi 06 Mai 2008 17:08
beginchess a écrit : avec une traduction en ch'ti pour quand
A la demande du public, je me permets de coller la traduction
L'cayelle histoire ed' Braire à Lille - Les Origines
Dans l'carabistoulle d'accueil ed' notre Forum, il est chibyllinement écrit que « Poker à Lille est un abrandoulle régional rassemblant plusieurs centaines ed' passionnés ». Mais quels chont les ferments ed' cha gueule ed' bois ? Enquête chur ches origines.
La genèse deul' mine ed' charbon ed' Braire à Lille che perd dans l'targniole ed' temps, ed' chorte qu’une lanterne n’est pas inutile pour y voir un galaffe.
Tout commença donc en 2004, quand quelques amateurs ed' Jeu ed' Dos (Backgammon) deul' carette lilloise, agacés par les dés qui ne font rien qu’à rouler par terre, décidèrent ed' les remplacer par ed' dés plats, infiniment plus stables. Dans un cococolo temps, ils découpèrent donc ed' formes farfelues dans deul' capenoule Canson, puis y dessinèrent ed' points ed' couleurs pour trinqueballer les faces ed' anciens dés, désormais obsolètes. L'wassingue consistait dô lors à dracher les douze motifs en l’air, puis à en attraper deux au coron pour rabistoquer une combinaison permettant ed' braire chur l'biloute (surnom coquin deul' picon bière ed' jeu). Nos inventeurs les baptisèrent « volhauts », en chouvenir deul' arsoule « videau » en usage dans l'carette ancienne deul' Gueulard ed' haut fourneau ed' Dos.
C’est peu dire que cette nouvelle technique révolutionna l'nonoche monde ed' Dosophiles (amateurs deul' Gueulard ed' haut fourneau ed' Dos), puisqu’elle s’y répandit comme une trainée ed' poudre — pour peu qu’on ne voie là aucune évocation ed' quelque hôtesses cocaïnomane. Restait tout ed' même à parfaire l'carette ed' volhauts. Car au biloute ed' caprices ed' ces joueurs chafouins, ils pouvaient ressembler à ed' étoiles, ed' marguerites, voire — dans un tchiot jaune certifié — à ed' démonte-pneus.
S’emparant deul' drache, l'Wassingue Internationale deul' Gueulard ed' haut fourneau ed' Dos finit par édicter que, tant qu’à faire, un glou-bec conviendrait parfaitement, pour peu que cha mine ed' charbon choit ed' 5 544 mm2, choit 63 x 88 mm ed' cotés, ch'qui en médusa plus d’un. Or par un boubourse concours ed' circonstances, c’était exactement l'picon bière ed' cartes à inclinquer qu'utilisaient les battaliophiles (amateurs ed' Bataille) durant leurs parties endiablées ed' ch'jeu indigent, mais populaire. C’est ainsi que, pour l'carette fois ed' leur vie, nos futurs fondateurs ed' Braire à Lille en vinrent à pind'loquer ed' cartes, hélas encore inconscients ed' l’immarcescible attrait qu’elles allaient chusciter chez eux.
Car trô rapidement, nos amis délaissèrent pions, dés et flèches pour che livrer à d’enfiévrées parties ed' Bataille avec leurs cartes nouvellement acquises. Au ch'Nord ed' trois mois, ils s’aperçurent que che limiter à douze cartes (1 à 6 ed' deux couleurs, comme pour l'Tchiot jaune ed' Dos) était trô réducteur et, tout excités, ils décidèrent d’utiliser l’ensemble ed' cartes présentes dans un boubourse. Certes, les probabilités s’en trouvèrent incommensurablement plus difficiles à quehir, mais c’était au balayeux certain deul' arsoule. « L'apprentissage a été laborieux ! che chouvient François, l’un ed' fondateurs ed' PokeraLille. Il faut che remettre dans l'gueulard ed' haut fourneau, l'Castonade était beaucoup pratiquée aux US mais pas deul' tchiot jaune (ou trô peu) en France. On a commencé à inclinquer avec ed' règles plutôt approximatives, voire carrément fausses. » (Chource)
De fait, à force ed' quehir dans les méandres ed' règles potentielles deul' Castonade — aussi incroyable que cela paraisse, il n’existe pas ed' Fédération Internationale les ayant fixées ! —, nos amis en vinrent à braire celle ed' l’Ontario Over-Limit Battle Old Damn, variante chi éloignée deul' biloute originel qu’elle finit par faire l'quinquin deul' gueule ed' bois et che retrouver dans chon quinquin. « Je dois avouer que c’était pour l'cococolo truculent ! che chouvient encore François. Nous avions abandonné l'Tchiot jaune ed' Dos pour che retrouver dans celui d’un autre jeu. Pour peu, je me roulerais par terre en pouffant chans retenue ed' cet amusant constat, mais je peux pas, je garde l'picon bière ed' ma copine. »
Le dernier acte ed' cette aventure churvint quelques mois plus tard, quand nos amis participèrent à l’Ontario Over-Limit Battle Old Damn Planet Tour of World Cheries qui, hasard deul' gueulard ed' haut fourneau, che tenait ch'chiècle-ci à Bailleul, dans l'targniole lilloise. Car forts ed' leur technique qui frisait l'wassingue, nos quatre compères che retrouvèrent rassemblés en table finale, rien ed' moins ! Certes, ed' mauvaises langues prétendent que l'ch'Nord qu’ils n’étaient que quatre engagés dans l'cayelle n’était pas étranger à ch'chuccô, mais qu’importe ! « L'galaffe ed' l’évidence s’abattit alors violemment chur l’enclume ed' nos chur-moi, évoque à chon coron Benjo. Quel intérêt ed' poursuivre dans cette voie chi nous étions déjà les meilleurs ? Hein ? Je vous l'ch'Nord ! Mais tu vas répondre, oui ! » Et c’est ainsi qu’aprô moult recherches — et bien conscients que moult est un balayeux invariable — les membres ed' ch'petit cercle d’amis adoptèrent finalement les règles plus répandues deul' Abrandoulle Texas Hold-Em et en vinrent à pind'loquer Poker à Lille, notre checte tant révérée.
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