Film : C'est arrivé pres de chez vous
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Film : C'est arrivé pres de chez vous
C'EST ARRIVE PRES DE CHEZ VOUS
Film belge culte des années 1990, C'est arrivé près de chez vous met en scène une petite équipe de journalistes qui tournent un reportage sur Ben, un homme qui a la particularité de tuer pour gagner sa vie.
Date de sortie : 04 Novembre 1992
Réalisé par Remy Belvaux, André Bonzel, Benoît Poelvoorde
Avec Benoît Poelvoorde, Jacqueline Poelvoorde Pappaert, Nelly Pappaert
Film belge. Genre : Comédie, Policier
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1992
Interdit aux moins de 12 ans
Distribué par AAA
Synopsis
Ben s'attaque principalement aux personnes de classe moyenne et aux personnes âgées histoire, dit-il, de « travailler petit mais que ça rapporte beaucoup ». Ce film se veut une parodie cynique de la célèbre émission Strip tease (documentaires belges d'un genre nouveau dans lesquels les journalistes s'effacent pour laisser parler les protagonistes seuls et les mettre à nus).
Le film se veut d’un humour très noir, choquant par sa violence mais contrebalancé par un ton exagérément sérieux rendant le tout burlesque.
Ce faux documentaire, bien trop exagéré pour qu’il puisse paraître vrai, est dirigé par Rémy (interprété par Rémy Belvaux) qui interroge Ben (Benoît Poelvoorde) sur sa « vie professionnelle ». Mais bien souvent, Rémy se contente d'écouter les monologues-fleuves de celui-ci. Au fil de l'histoire, Rémy devient son ami et ensuite son complice. L'équipe est aussi composée d'un caméraman et d'un preneur de son qui sont assassinés pendant le reportage lors de fusillades entre Ben et des ennemis du milieu.
Ben assassine comme d’autres vont à l’usine : tuer, c'est son métier. Il l'exécute sans plaisir, sans remords non plus. Commettre un assassinat n'est pas une chose importante à ses yeux. Par exemple, il se plaint des fraudes des chefs de chantiers juste après avoir assassiné un veilleur de nuit, ou encore il parle de cinéma (« Ça ne vous rappelle rien ? Le Vieux Fusil, Philippe Noiret… bon film ça ») après avoir assassiné un homme et sa femme.
Ben est aussi poète. Il improvise par exemple un poème sur les pigeons (« Pigeon, oiseau à la grise robe / Dans l'enfer des villes / À mon regard tu te dérobes / Tu es vraiment le plus agile ») en pleine fusillade ou un autre sur la mer du Nord au restaurant.
Il semble cultivé, principalement concernant l'art et le cinéma et a son mot à dire sur tout (« Qu'est-ce qui te choque quand tu regardes ces habitations sociales ? La première chose qui te saute aux yeux ? C'est les briques ! C'est les briques rouges ! Mais le rouge, c'est la couleur du sang, c'est la couleur des Indiens, c'est la couleur de la violence ! »).
Chez Ben transparaissent racisme et homophobie, sans qu'il en mesure réellement l'impact (« …typiquement dans l'esprit des jardins japonais, parce que ces gens-là, malgré tous leurs défauts, avaient compris beaucoup de choses ! » ; « Les Noirs s'entendent très bien avec les animaux, c'est connu… Ils ont une façon de leur parler. » ; « [Il est] compétent, mais dissipé, comme tous les Méditerranéens. » ; « Tu ne trouves pas qu'il y a beaucoup d'homosexuels dans votre milieu ? Dans le milieu du spectacle… Il y en a beaucoup plus que dans les milieux normaux je trouve… Je vous regardais la fois passée tous les trois… Vous n'êtes pas homosexuels ? Tu es sûr, Rémy ? Mais tu peux l'être tu sais, ça ne me dérange pas… »)
Au-delà des formidables dialogues du film, de l’humour noir totalement déjanté, se cache une réflexion sur le voyeurisme, la manipulation des images, la complaisance des équipes de tournage. Cependant, ce n’est pas forcément le but avoué de ce film qui reste tout d’abord un moment de divertissement. Attention néanmoins à certaines images-chocs qui marqueront les esprits (scène du viol notamment très dure au 1er degré). Aux pires brutalités se succèdent des scènes plus cocasses permettant au spectateur de souffler et de se reposer les méninges face à ces atrocités. Totalement immoral, C'est arrivé près de chez vous se singularise par la farce et c’est peut-être dans ce sens qu’il faut prendre ce film.
Les acteurs
Benoît Poelvoorde : Ben
Jacqueline Poelvoorde-Pappaert : la mère de Ben
Nelly Pappaert : la grand-mère de Ben
Hector Pappaert : le grand-père de Ben
Jenny Drye : Jenny
Malou Madou : Malou
Willy Vandenbroeck : Boby
Rachel Deman : Mamie Tromblon
André Laime : vieil homme allité
Edith Lemerdy : infirmière
Sylviane Godé : femme violée (Martine)
Zoltan Tobolik : mari de la femme violée
Valérie Parent : Valérie
Alexandra Fandango : Kalifa
Olivier Cotica : Bénichou
Rémy Belvaux : Remy (journaliste)
André Bonzel : André (caméraman)
Jean-Marc Chenut : Patrick (preneur de son n° 1)
Alain Oppezzi : Franco (preneur de son n° 2)
Vincent Tavier : Vincent (preneur de son n° 3)
David Gouyon : Victime (non credité au générique)
Exemples de poèmes cultes extraits du film :
« Pigeon !
Oiseau à la grise robe,
Dans l'enfer des villes
À mon regard, tu te dérobes,
Tu es vraiment le plus agile. »
Ou encore :
« Avec la mer du Nord
Le long des golfes clairs
Et des vagues dodues
Pour arrêter les vagues
Et des poissons volants, volant comme des goélands.
Et des planctons, en veux-tu, en voilà
Et des saumons rouges surgissant de l'au-delà !
Et les méduses amères
Et les algues pourpres
Et les goëmons d'hiver
Rien… non rien ne m'empêchera de citer ton nom
Mer ! Mer ! Mer ! cruelle marâtre amère et les eaux qui (…) » (suite à quoi il vomit)
et enfin :
"Et toi Gabin, fils de Lucien, le cinéma a fait de toi, un bon gamin "Cinéma, Cinéma"
Critiques de la presse :
Enfin un film qui pèse, hachant la vertu en morceaux, fouaillant délicieusement nos nerfs et notre cerveau. Un pur délice antimédias, zigzaguant aux frontières de la morale, sombre à faire peur, cruel, dégueulasse, à mourrir de rire. Un conte de fées pour époque incrédule. Mais sans fées. L'ogre est roi
("Actuel", octobre 92)
C'est une violence virtuelle pour de vraies confessions de barjo qui, s'émoussant un peu sur la distance, trouvent leur jovial salut dans une absence totale de prétention. Ce film ne pisse pas très haut mais toujours au bon endroit, là, dans nos bénitiers.
("Libération", 11 août 92)
À force de vouloir être partout, à la fois dans le film et à côté, en commentateurs ironiques, ils finissent par être nulle part. Dans cette absence envahissante, on pressent quelque chose d'immonde.
("Le Monde", 6 novembre 92)
On ne voit plus qu'une bande de potaches hilares qui tournent en rond avec leur provoc facile et se vautrent dans le pipi-caca-vomi.
("Télérama",11 novembre 92)
Site sur "C'est arrivé pres de chez vous" :
http://membres.lycos.fr/poelvoorde/
http://www.benoitpoelvoorde.be/cestarri ... ezvous.htm
Benoit poelvoorde :
Benoît Poelvoorde
Acteur et réalisateur belge
Né à Namur, Belgique le 22 septembre 1964
« Je travaille avant tout pour m'amuser » Benoît Poelvoorde
Biographie de Benoît Poelvoorde
Déjanté, génial, Benoît Poelvoorde fait partie de ces acteurs dont la trempe encourage la comparaison avec un Louis de Funès. Incarnant des personnages dont la bêtise n'a d'égal que le pathétique ou le grotesque, Benoît Poelvoorde y excelle. Fils d'une épicière, il fait ses études chez les jésuites puis à 17 ans, quitte le domicile familial pour suivre des cours d'arts appliqués. Il rencontre Rémy Belvaux et André Bonzel avec qui il réalise un court métrage, 'Pas de C4 pour Daniel-Daniel' (1988). Il retrouve ses deux comparses sur la réalisation de 'C' est arrivé près de chez vous' (1992). L'histoire de ce docu-fiction sur un serial-killer va être un vrai succès critique et reste aujourd'hui un film culte en matière d'humour noir. Le film révèle Poelvoorde qui, passionné de théâtre, continue de se produire sur les planches. Anti-héros caractériel, clown pathétique, Benoît Poelvoorde incarne avec délice des rôles qui le caractérisent comme dans 'Les Convoyeurs attendent' (1999), 'Aux portes de la gloire' (2001), 'Podium' (2004), 'Le Vélo de Ghislain Lambert' (2002) en duo avec son acolyte José Garcia qu'il retrouve la même année pour 'Le Boulet' et 'Rire et châtiment'. Anne Fontaine ose le risque en lui offrant le rôle d'un vétérinaire ambigu tombant sous le charme de la docile Isabelle Carré dans son 'Entre ses mains'. Ce rôle de composition lui vaut une nomination au césar du meilleur acteur. En 2006, il joue dans 'Selon Charlie' de Nicole Garcia et retrouve la Belgique et Benoît Mariage, le réalisateur de 'Les Convoyeurs attendent', dans 'Cow boy'. On peut voir Benoît Poelvoorde dans 'Les Deux Mondes' en 2007 et dans 'Astérix aux jeux olympiques' en 2008.
Rémy Belvaux
Rémy Belvaux
Réalisateur, scénariste et acteur belge
Né à Namur le 10 novembre 1967
Décédé à Orry-la-Ville, France le 04 septembre 2006
Biographie de Rémy Belvaux
Passionné de dessin et incontestablement doué pour la scénarisation, Rémy Belvaux aurait pu faire carrière dans la bande dessinée, qu'il a d'ailleurs étudiée entre 1982 et 1984 à l'Académie des beaux-arts de la ville de Châtelet en Belgique. Pourtant, comme son frère Lucas - réalisateur et acteur - c'est vers le cinéma qu'il choisit de se tourner. Il suit des cours d'animation pendant un an, puis intègre l'Insas, prestigieuse école d'audiovisuel bruxelloise. C'est là qu'il fait la rencontre de deux personnalités qui vont marquer sa carrière : André Bonzel et Benoît Poelvoorde. Tous trois réalisent en 1987 un premier court métrage humoristique et décalé, 'Pas de C4 pour Daniel Daniel', avant de se lancer dans l'aventure 'C' est arrivé près de chez vous' en 1990. Tourné en noir et blanc et en caméra 16 mm, ce pseudo-documentaire présente le parcours d'un tueur en série filmé par une équipe de télévision. Encensé par la critique, le film remporte plusieurs prix à Cannes en 1992 et devient culte. Après ce succès fulgurant, Rémy Belvaux délaisse le 7e art pour s'intéresser à la réalisation de films publicitaires, genre dans lequel il excelle. Il est d'ailleurs distingué au niveau national en 2004, et reçoit l'année suivante une récompense au Festival de la publicité de Méribel. Réalisateur génial et audacieux, Rémy Belvaux meurt brutalement en 2006, à l'âge de 38 ans, dans d'obscures circonstances, non sans avoir marqué le monde de son empreinte.
Sources : allociné, wikipedia, premiere, alapage...
Film belge culte des années 1990, C'est arrivé près de chez vous met en scène une petite équipe de journalistes qui tournent un reportage sur Ben, un homme qui a la particularité de tuer pour gagner sa vie.
Date de sortie : 04 Novembre 1992
Réalisé par Remy Belvaux, André Bonzel, Benoît Poelvoorde
Avec Benoît Poelvoorde, Jacqueline Poelvoorde Pappaert, Nelly Pappaert
Film belge. Genre : Comédie, Policier
Durée : 1h 15min.
Année de production : 1992
Interdit aux moins de 12 ans
Distribué par AAA
Synopsis
Ben s'attaque principalement aux personnes de classe moyenne et aux personnes âgées histoire, dit-il, de « travailler petit mais que ça rapporte beaucoup ». Ce film se veut une parodie cynique de la célèbre émission Strip tease (documentaires belges d'un genre nouveau dans lesquels les journalistes s'effacent pour laisser parler les protagonistes seuls et les mettre à nus).
Le film se veut d’un humour très noir, choquant par sa violence mais contrebalancé par un ton exagérément sérieux rendant le tout burlesque.
Ce faux documentaire, bien trop exagéré pour qu’il puisse paraître vrai, est dirigé par Rémy (interprété par Rémy Belvaux) qui interroge Ben (Benoît Poelvoorde) sur sa « vie professionnelle ». Mais bien souvent, Rémy se contente d'écouter les monologues-fleuves de celui-ci. Au fil de l'histoire, Rémy devient son ami et ensuite son complice. L'équipe est aussi composée d'un caméraman et d'un preneur de son qui sont assassinés pendant le reportage lors de fusillades entre Ben et des ennemis du milieu.
Ben assassine comme d’autres vont à l’usine : tuer, c'est son métier. Il l'exécute sans plaisir, sans remords non plus. Commettre un assassinat n'est pas une chose importante à ses yeux. Par exemple, il se plaint des fraudes des chefs de chantiers juste après avoir assassiné un veilleur de nuit, ou encore il parle de cinéma (« Ça ne vous rappelle rien ? Le Vieux Fusil, Philippe Noiret… bon film ça ») après avoir assassiné un homme et sa femme.
Ben est aussi poète. Il improvise par exemple un poème sur les pigeons (« Pigeon, oiseau à la grise robe / Dans l'enfer des villes / À mon regard tu te dérobes / Tu es vraiment le plus agile ») en pleine fusillade ou un autre sur la mer du Nord au restaurant.
Il semble cultivé, principalement concernant l'art et le cinéma et a son mot à dire sur tout (« Qu'est-ce qui te choque quand tu regardes ces habitations sociales ? La première chose qui te saute aux yeux ? C'est les briques ! C'est les briques rouges ! Mais le rouge, c'est la couleur du sang, c'est la couleur des Indiens, c'est la couleur de la violence ! »).
Chez Ben transparaissent racisme et homophobie, sans qu'il en mesure réellement l'impact (« …typiquement dans l'esprit des jardins japonais, parce que ces gens-là, malgré tous leurs défauts, avaient compris beaucoup de choses ! » ; « Les Noirs s'entendent très bien avec les animaux, c'est connu… Ils ont une façon de leur parler. » ; « [Il est] compétent, mais dissipé, comme tous les Méditerranéens. » ; « Tu ne trouves pas qu'il y a beaucoup d'homosexuels dans votre milieu ? Dans le milieu du spectacle… Il y en a beaucoup plus que dans les milieux normaux je trouve… Je vous regardais la fois passée tous les trois… Vous n'êtes pas homosexuels ? Tu es sûr, Rémy ? Mais tu peux l'être tu sais, ça ne me dérange pas… »)
Au-delà des formidables dialogues du film, de l’humour noir totalement déjanté, se cache une réflexion sur le voyeurisme, la manipulation des images, la complaisance des équipes de tournage. Cependant, ce n’est pas forcément le but avoué de ce film qui reste tout d’abord un moment de divertissement. Attention néanmoins à certaines images-chocs qui marqueront les esprits (scène du viol notamment très dure au 1er degré). Aux pires brutalités se succèdent des scènes plus cocasses permettant au spectateur de souffler et de se reposer les méninges face à ces atrocités. Totalement immoral, C'est arrivé près de chez vous se singularise par la farce et c’est peut-être dans ce sens qu’il faut prendre ce film.
Les acteurs
Benoît Poelvoorde : Ben
Jacqueline Poelvoorde-Pappaert : la mère de Ben
Nelly Pappaert : la grand-mère de Ben
Hector Pappaert : le grand-père de Ben
Jenny Drye : Jenny
Malou Madou : Malou
Willy Vandenbroeck : Boby
Rachel Deman : Mamie Tromblon
André Laime : vieil homme allité
Edith Lemerdy : infirmière
Sylviane Godé : femme violée (Martine)
Zoltan Tobolik : mari de la femme violée
Valérie Parent : Valérie
Alexandra Fandango : Kalifa
Olivier Cotica : Bénichou
Rémy Belvaux : Remy (journaliste)
André Bonzel : André (caméraman)
Jean-Marc Chenut : Patrick (preneur de son n° 1)
Alain Oppezzi : Franco (preneur de son n° 2)
Vincent Tavier : Vincent (preneur de son n° 3)
David Gouyon : Victime (non credité au générique)
Exemples de poèmes cultes extraits du film :
« Pigeon !
Oiseau à la grise robe,
Dans l'enfer des villes
À mon regard, tu te dérobes,
Tu es vraiment le plus agile. »
Ou encore :
« Avec la mer du Nord
Le long des golfes clairs
Et des vagues dodues
Pour arrêter les vagues
Et des poissons volants, volant comme des goélands.
Et des planctons, en veux-tu, en voilà
Et des saumons rouges surgissant de l'au-delà !
Et les méduses amères
Et les algues pourpres
Et les goëmons d'hiver
Rien… non rien ne m'empêchera de citer ton nom
Mer ! Mer ! Mer ! cruelle marâtre amère et les eaux qui (…) » (suite à quoi il vomit)
et enfin :
"Et toi Gabin, fils de Lucien, le cinéma a fait de toi, un bon gamin "Cinéma, Cinéma"
Critiques de la presse :
Enfin un film qui pèse, hachant la vertu en morceaux, fouaillant délicieusement nos nerfs et notre cerveau. Un pur délice antimédias, zigzaguant aux frontières de la morale, sombre à faire peur, cruel, dégueulasse, à mourrir de rire. Un conte de fées pour époque incrédule. Mais sans fées. L'ogre est roi
("Actuel", octobre 92)
C'est une violence virtuelle pour de vraies confessions de barjo qui, s'émoussant un peu sur la distance, trouvent leur jovial salut dans une absence totale de prétention. Ce film ne pisse pas très haut mais toujours au bon endroit, là, dans nos bénitiers.
("Libération", 11 août 92)
À force de vouloir être partout, à la fois dans le film et à côté, en commentateurs ironiques, ils finissent par être nulle part. Dans cette absence envahissante, on pressent quelque chose d'immonde.
("Le Monde", 6 novembre 92)
On ne voit plus qu'une bande de potaches hilares qui tournent en rond avec leur provoc facile et se vautrent dans le pipi-caca-vomi.
("Télérama",11 novembre 92)
Site sur "C'est arrivé pres de chez vous" :
http://membres.lycos.fr/poelvoorde/
http://www.benoitpoelvoorde.be/cestarri ... ezvous.htm
Benoit poelvoorde :
Benoît Poelvoorde
Acteur et réalisateur belge
Né à Namur, Belgique le 22 septembre 1964
« Je travaille avant tout pour m'amuser » Benoît Poelvoorde
Biographie de Benoît Poelvoorde
Déjanté, génial, Benoît Poelvoorde fait partie de ces acteurs dont la trempe encourage la comparaison avec un Louis de Funès. Incarnant des personnages dont la bêtise n'a d'égal que le pathétique ou le grotesque, Benoît Poelvoorde y excelle. Fils d'une épicière, il fait ses études chez les jésuites puis à 17 ans, quitte le domicile familial pour suivre des cours d'arts appliqués. Il rencontre Rémy Belvaux et André Bonzel avec qui il réalise un court métrage, 'Pas de C4 pour Daniel-Daniel' (1988). Il retrouve ses deux comparses sur la réalisation de 'C' est arrivé près de chez vous' (1992). L'histoire de ce docu-fiction sur un serial-killer va être un vrai succès critique et reste aujourd'hui un film culte en matière d'humour noir. Le film révèle Poelvoorde qui, passionné de théâtre, continue de se produire sur les planches. Anti-héros caractériel, clown pathétique, Benoît Poelvoorde incarne avec délice des rôles qui le caractérisent comme dans 'Les Convoyeurs attendent' (1999), 'Aux portes de la gloire' (2001), 'Podium' (2004), 'Le Vélo de Ghislain Lambert' (2002) en duo avec son acolyte José Garcia qu'il retrouve la même année pour 'Le Boulet' et 'Rire et châtiment'. Anne Fontaine ose le risque en lui offrant le rôle d'un vétérinaire ambigu tombant sous le charme de la docile Isabelle Carré dans son 'Entre ses mains'. Ce rôle de composition lui vaut une nomination au césar du meilleur acteur. En 2006, il joue dans 'Selon Charlie' de Nicole Garcia et retrouve la Belgique et Benoît Mariage, le réalisateur de 'Les Convoyeurs attendent', dans 'Cow boy'. On peut voir Benoît Poelvoorde dans 'Les Deux Mondes' en 2007 et dans 'Astérix aux jeux olympiques' en 2008.
Rémy Belvaux
Rémy Belvaux
Réalisateur, scénariste et acteur belge
Né à Namur le 10 novembre 1967
Décédé à Orry-la-Ville, France le 04 septembre 2006
Biographie de Rémy Belvaux
Passionné de dessin et incontestablement doué pour la scénarisation, Rémy Belvaux aurait pu faire carrière dans la bande dessinée, qu'il a d'ailleurs étudiée entre 1982 et 1984 à l'Académie des beaux-arts de la ville de Châtelet en Belgique. Pourtant, comme son frère Lucas - réalisateur et acteur - c'est vers le cinéma qu'il choisit de se tourner. Il suit des cours d'animation pendant un an, puis intègre l'Insas, prestigieuse école d'audiovisuel bruxelloise. C'est là qu'il fait la rencontre de deux personnalités qui vont marquer sa carrière : André Bonzel et Benoît Poelvoorde. Tous trois réalisent en 1987 un premier court métrage humoristique et décalé, 'Pas de C4 pour Daniel Daniel', avant de se lancer dans l'aventure 'C' est arrivé près de chez vous' en 1990. Tourné en noir et blanc et en caméra 16 mm, ce pseudo-documentaire présente le parcours d'un tueur en série filmé par une équipe de télévision. Encensé par la critique, le film remporte plusieurs prix à Cannes en 1992 et devient culte. Après ce succès fulgurant, Rémy Belvaux délaisse le 7e art pour s'intéresser à la réalisation de films publicitaires, genre dans lequel il excelle. Il est d'ailleurs distingué au niveau national en 2004, et reçoit l'année suivante une récompense au Festival de la publicité de Méribel. Réalisateur génial et audacieux, Rémy Belvaux meurt brutalement en 2006, à l'âge de 38 ans, dans d'obscures circonstances, non sans avoir marqué le monde de son empreinte.
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Rufflion Sound - Reggae addict
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
“whenever I start feeling sad cuz I miss you I remind myself how lucky I am to have someone so special to miss.”
- NaturalBornKiller
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- Messages : 4734
- Inscription : Vendredi 02 Juin 2006 10:10
Sûrement le film que j'ai le plus vu ....
Souvenirs d'un voyage à Vegas : http://pokeralille.blogspot.com/
- hellboychess
- Full
- Messages : 5586
- Inscription : Lundi 20 Février 2006 22:42
Bon, bah j'vais y aller de ma ronchonnade habituelle.
Je n'ai vu ce film que récemment (la honte...) et je suis passé totalement à côté de cet humour noir (pourtant j'aime assez Poelvoorde) tant décrié.
Du coup, le film ne m'a laissé qu'un goût amer et une sensation de malaise.
Les goûts et les couleurs...
Je n'ai vu ce film que récemment (la honte...) et je suis passé totalement à côté de cet humour noir (pourtant j'aime assez Poelvoorde) tant décrié.
Du coup, le film ne m'a laissé qu'un goût amer et une sensation de malaise.
Les goûts et les couleurs...
Et sur la recette du « Petit Grégory », rien ?
« Un larme de Gin...une rivière de tonic... et la petite victime, composée d'une petite olive, d'un petit morceau de sucre, et d'un petit bout de ficelle.
Et nous avons ... le petit Grégory.
Petit rappel de Barèmes : combien de fois faut-il mettre le poids de l'enfant quand on l'immerge ?
Une fois le poids. Pourquoi ? Parce que les os sont... poreux !
Ensuite, tu prends ton petit Grégory, et tu l'immerge...
(Plouf)
... et tu attends le résultat.
Dès que l'olive est remontée, si tu es le premier, tu as perdu : tu payes la tournée ! »
Du plus mauvais gout, certes, mais carrément culte.
L'extrait est ici.
@+ Farlen
« Un larme de Gin...une rivière de tonic... et la petite victime, composée d'une petite olive, d'un petit morceau de sucre, et d'un petit bout de ficelle.
Et nous avons ... le petit Grégory.
Petit rappel de Barèmes : combien de fois faut-il mettre le poids de l'enfant quand on l'immerge ?
Une fois le poids. Pourquoi ? Parce que les os sont... poreux !
Ensuite, tu prends ton petit Grégory, et tu l'immerge...
(Plouf)
... et tu attends le résultat.
Dès que l'olive est remontée, si tu es le premier, tu as perdu : tu payes la tournée ! »
Du plus mauvais gout, certes, mais carrément culte.
L'extrait est ici.
@+ Farlen
Farlen a écrit :Et sur la recette du « Petit Grégory », rien ?
« Un larme de Gin...une rivière de tonic... et la petite victime, composée d'une petite olive, d'un petit morceau de sucre, et d'un petit bout de ficelle.
Et nous avons ... le petit Grégory.
Petit rappel de Barèmes : combien de fois faut-il mettre le poids de l'enfant quand on l'immerge ?
Une fois le poids. Pourquoi ? Parce que les os sont... poreux !
Ensuite, tu prends ton petit Grégory, et tu l'immerge...
(Plouf)
... et tu attends le résultat.
Dès que l'olive est remontée, si tu es le premier, tu as perdu : tu payes la tournée ! »
Du plus mauvais gout, certes, mais carrément culte.
L'extrait est ici.
@+ Farlen
MALOU, NICHONS !
"l'extrémisme ne peut conduire qu'à sacrifier la raison pour se réfugier dans l'attente désespérée de miracles politiques."
Il a voulu montrer la misere social dans se film mais je comprend que tu a pu etre choquéhellboychess a écrit :Bon, bah j'vais y aller de ma ronchonnade habituelle.
Je n'ai vu ce film que récemment (la honte...) et je suis passé totalement à côté de cet humour noir (pourtant j'aime assez Poelvoorde) tant décrié.
Du coup, le film ne m'a laissé qu'un goût amer et une sensation de malaise.
Les goûts et les couleurs...
a ne pas titiller
- popolovitch
- Brelan
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- Inscription : Vendredi 13 Avril 2007 13:26
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