La retraite ... tous égaux ?
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- Zebulon
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De plus en plus de personnes trouvent choquant que certaines entreprises accordent des retraites avantageuses à leurs agents. C'est pourtant une simple notion de salaire indirect : si l'on accepte que les salaires soient différents d'une entreprise à l'autre, pourquoi les retraites devraient-elles être alignées ?
Mais, ce qui fait problème dans nos régimes spéciaux, ce n'est pas qu'ils soient avantageux, c'est que leurs avantages sont financés par le contribuable ou par un usager captif d'une situation de monopole. En effet, qui finance ces avantages ? Si c'étaient les cheminots, les machinistes de l'Opéra ou les policiers qui finançaient leurs régimes, on ne pourrait rien trouver à redire. Ce ne sont donc pas les avantages qu'il faut montrer du doigt, mais c'est le fait de prétendre réformer des avantages qu'on va rendre "équitables" ; on évite de mettre sur la table de la négociation un financement qui, lui, est inéquitable.
L'intention d'escamoter la question du financement, qui pourtant devrait être au centre de la réforme, se lit dans deux contrevérités dont on ne peut comprendre autrement qu'elles soient sans cesse rabâchées : les régimes spéciaux seraient des régimes par répartition ; ils se justifiaient historiquement par la pénibilité des métiers...
On nous explique que c'est la diminution drastique des effectifs des entreprises publiques ces vingt-cinq dernières années (c'est-à-dire beaucoup moins de cotisants) qui nous conduit à la faillite des régimes spéciaux. Mais qui peut prétendre que, si les effectifs étaient restés inchangés, les pensions seraient aujourd'hui mieux financées ? C'est bien le contraire qui s'est produit : si les effectifs n'avaient pas fondu, la masse salariale serait telle aujourd'hui qu'il serait impossible de continuer à financer les pensions sans augmenter les tarifs et les aides publiques. Ainsi le rapport très dégradé dans les entreprises publiques, de 1 à 3, entre le nombre de retraités et le nombre d'actifs, est un facteur de survie et non de faillite de leurs régimes de retraite : preuve que ces régimes sont tout le contraire de régimes par répartition.
Deuxième contre-vérité assénée afin d'éviter de faire la transparence sur le financement des régimes spéciaux : l'origine de ces régimes se trouverait dans la pénibilité - le cheminot et son charbon. On a presque envie de rajouter : le travail du rond-de-cuir de la Banque de France était si pénible à l'époque qu'on lui a prévu un régime encore plus favorable que celui du cheminot. En vérité, c'est le monopole qui a permis historiquement les régimes spéciaux. Le monopole, voilà qui est commun aux entreprises publiques, non la pénibilité qui se trouve dans maints métiers dans et hors de ces entreprises. Le monopole était la condition sine qua non pour faire financer par les usagers, y compris les plus modestes et les plus tués à la tâche, les avantages de retraite dont bénéficient tous les anciens des entreprises publiques.
L'expression "par répartition", s'agissant des régimes spéciaux, est fallacieuse : les pensions des bénéficiaires des régimes spéciaux ne sont pas financées par les actifs de ces régimes, mais par l'usager. Mais aussi par le contribuable, quand, pour des raisons sociales, le gouvernement ne veut pas fixer certains tarifs publics aussi haut qu'il serait nécessaire pour couvrir les pensions à verser.
Premier corollaire : pour apprécier la valeur de la participation de la collectivité aux régimes spéciaux, il est inexact de s'en tenir au seul montant des subventions affichées. Ce faisant, on en oublie la plus grande part, cette fraction du prix du billet de train qui finance les pensions des agents de la SNCF. Second corollaire : la notion de cotisation n'ayant de sens que dans les régimes par répartition ou par capitalisation, ce que ne sont pas les régimes spéciaux, puisque c'est le contribuable et l'usager, et eux seuls, qui y financent les retraites, aucune cotisation ni patronale ni salariale ne devrait apparaître à ce titre sur les feuilles de paie des agents. C'est pourquoi les comptables qualifient de "fictives" les cotisations qui y figurent pourtant - ce terme technique signifiant que les taux de cotisation n'ont en réalité aucune contrepartie ni financière ni économique. Pourtant, c'est sans rire que ces taux sont cités dans le débat comme des paramètres à prendre en compte tels quels.
La réforme annoncée des régimes spéciaux fait l'impasse sur la vraie question : qui finance et à quelle hauteur ces régimes ? Et soyez sûr que demain ces régimes continueront d'être financés non par les futurs bénéficiaires mais par les usagers et les contribuables. Ces derniers sont contraints à financer des retraites confortables pour les autres, alors qu'ils peinent à assurer pour eux-mêmes une retraite décente.
Mais, ce qui fait problème dans nos régimes spéciaux, ce n'est pas qu'ils soient avantageux, c'est que leurs avantages sont financés par le contribuable ou par un usager captif d'une situation de monopole. En effet, qui finance ces avantages ? Si c'étaient les cheminots, les machinistes de l'Opéra ou les policiers qui finançaient leurs régimes, on ne pourrait rien trouver à redire. Ce ne sont donc pas les avantages qu'il faut montrer du doigt, mais c'est le fait de prétendre réformer des avantages qu'on va rendre "équitables" ; on évite de mettre sur la table de la négociation un financement qui, lui, est inéquitable.
L'intention d'escamoter la question du financement, qui pourtant devrait être au centre de la réforme, se lit dans deux contrevérités dont on ne peut comprendre autrement qu'elles soient sans cesse rabâchées : les régimes spéciaux seraient des régimes par répartition ; ils se justifiaient historiquement par la pénibilité des métiers...
On nous explique que c'est la diminution drastique des effectifs des entreprises publiques ces vingt-cinq dernières années (c'est-à-dire beaucoup moins de cotisants) qui nous conduit à la faillite des régimes spéciaux. Mais qui peut prétendre que, si les effectifs étaient restés inchangés, les pensions seraient aujourd'hui mieux financées ? C'est bien le contraire qui s'est produit : si les effectifs n'avaient pas fondu, la masse salariale serait telle aujourd'hui qu'il serait impossible de continuer à financer les pensions sans augmenter les tarifs et les aides publiques. Ainsi le rapport très dégradé dans les entreprises publiques, de 1 à 3, entre le nombre de retraités et le nombre d'actifs, est un facteur de survie et non de faillite de leurs régimes de retraite : preuve que ces régimes sont tout le contraire de régimes par répartition.
Deuxième contre-vérité assénée afin d'éviter de faire la transparence sur le financement des régimes spéciaux : l'origine de ces régimes se trouverait dans la pénibilité - le cheminot et son charbon. On a presque envie de rajouter : le travail du rond-de-cuir de la Banque de France était si pénible à l'époque qu'on lui a prévu un régime encore plus favorable que celui du cheminot. En vérité, c'est le monopole qui a permis historiquement les régimes spéciaux. Le monopole, voilà qui est commun aux entreprises publiques, non la pénibilité qui se trouve dans maints métiers dans et hors de ces entreprises. Le monopole était la condition sine qua non pour faire financer par les usagers, y compris les plus modestes et les plus tués à la tâche, les avantages de retraite dont bénéficient tous les anciens des entreprises publiques.
L'expression "par répartition", s'agissant des régimes spéciaux, est fallacieuse : les pensions des bénéficiaires des régimes spéciaux ne sont pas financées par les actifs de ces régimes, mais par l'usager. Mais aussi par le contribuable, quand, pour des raisons sociales, le gouvernement ne veut pas fixer certains tarifs publics aussi haut qu'il serait nécessaire pour couvrir les pensions à verser.
Premier corollaire : pour apprécier la valeur de la participation de la collectivité aux régimes spéciaux, il est inexact de s'en tenir au seul montant des subventions affichées. Ce faisant, on en oublie la plus grande part, cette fraction du prix du billet de train qui finance les pensions des agents de la SNCF. Second corollaire : la notion de cotisation n'ayant de sens que dans les régimes par répartition ou par capitalisation, ce que ne sont pas les régimes spéciaux, puisque c'est le contribuable et l'usager, et eux seuls, qui y financent les retraites, aucune cotisation ni patronale ni salariale ne devrait apparaître à ce titre sur les feuilles de paie des agents. C'est pourquoi les comptables qualifient de "fictives" les cotisations qui y figurent pourtant - ce terme technique signifiant que les taux de cotisation n'ont en réalité aucune contrepartie ni financière ni économique. Pourtant, c'est sans rire que ces taux sont cités dans le débat comme des paramètres à prendre en compte tels quels.
La réforme annoncée des régimes spéciaux fait l'impasse sur la vraie question : qui finance et à quelle hauteur ces régimes ? Et soyez sûr que demain ces régimes continueront d'être financés non par les futurs bénéficiaires mais par les usagers et les contribuables. Ces derniers sont contraints à financer des retraites confortables pour les autres, alors qu'ils peinent à assurer pour eux-mêmes une retraite décente.
- trelawney
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si l'on accepte que les salaires soient différents d'une entreprise à l'autre, pourquoi les retraites devraient-elles être alignées ?
Parce que système de retraite par répartition.
Après la seconde guerre mondiale l'organisation sociale du travail s'est crée avec l'assurance maladie, les retraites, l’assurance chômage le code du travail etc.
Pour ce qui est des retraites il a fallu faire un choix à l'époque entre :
Régime de retraite par capitalisation Tu cotises à un fond. Ce même fond utilise ton argent. A ta retraite il te restitue ce que tu a cotisé plus les intérêts sous forme de rente. Avantage tu sais ce que tu vas avoir comme retraite. Inconvénient, cela en traîne les bas salaires dans la précarité
Régime de retraite par répartition Tu cotises à un fond. Ce même fond utilise ton argent plus les intérêt et les repartie à tous les retraités pour donner une retraite decente et juste à tout le monde
Avantage C'est un système socialement plus juste
Inconvénient Comme tu ne maîtrises pas les crises économiques et démographique, ce système peut se trouver très vite déficitaire.
Je m’arrête là et je pose une première question : Est-ce que garantir une retraite assurant une vie décente à tous les français doit être un choix économique ou un choix politique ? Si on répond à cette question on répond à la question : Qui doit financer les retraite
Comme je l’ai dit cela s’est passé dans les années 46 47. Des corporations comme les agriculteurs, les commerçants les pécheurs et certains secteurs privés comme la métallurgie ont put ainsi avoir une retraite.
Mais certaines professions comme les cheminots, les mineurs, la banque, etc. avait déjà un régime de retraite avant la seconde guerre mondiale. Ils ont eut un régime spécial plus intéressants que le régime normal. La pénibilité n’a rien à voir la dedans
Les fonctionnaires n’étaient pas concerné par ce régime, puisqu’ils touchaient une rentes payé par l’état et pas une retraite.
La première reforme a intégré les fonctionnaires dans le régime de retraite. Ils bénéficient maintenant d’une retraite
Les régimes spéciaux de retraite doivent être reformé au nom de l’équité du à la défense de notre système de retraite par répartition.
C’est quand même étonnant de voir les syndicats défendre le système par répartition et défendre en même temps les « exceptions « qu’ils ont crées autour de ce système.
Pour ce qui est des retraites des élus, je pose une autre question : Depuis quand être élus est une profession et donne droit à une retraite ?
C'était Tralawney en mode: on peut discuter autre chose que du poker
"calme dans la victoire et gracieux dans la défaite" Benjo
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Pourquoi un avocat qui travaille 10 heures par jour du lundi au samedi et qui bosse chez lui le dimanche cotise pour une retraite minable? En effet la retraite d'un "libéral" sera deux fois moins coséquente que celle d'un fonctionnaire (un juge par exemple, pour rester dans le domaine juridique).
Certains répondront que la raison est simple: l'avocat gagne bien plus qu'un juge ou tout autre fonctionnaire. Une réponse très amusante lorsque l'on sait que 50% des avocats lillois gagnent 1200 euros net par mois pour environ 48h/semaine.
Régime spécial c'est régime des privilégiés. Pourquoi un cheminot aurait-il un régime plus avantageux qu'un ouvrier ou qu'un boulanger. Si on met en avant la pénibilité, dans ce cas le cheminot n'avait qu'à choisir un autre métier plus plaisant et laisser la place à un autre qui aurait fait ce métier par passion.
Certains diront qu'à force de supprimer les avantages des métiers "pénibles" il y aura une pénurie dans certaines branches. Moi je dis que si les français ne veulent pas travailler dans les métiers "pénibles" il suffit de faire appel à la main d'oeuvre étrangère, comme c'est le cas en Angleterre, en Irlande, en Espagne, en Italie etc. Dès qu'il y a la grève à la SNCF il fadrait le licencier en masse et les remplacer par des personnes qui ont vraiment envie de bosser et qui ne passent par leur temps dans la rue et paralysent tout en pays. De même pour les infirmiers et autres médecins "newbies" qui cherchent encore plus d'avantages.
Pour répondre à Zeb personnellement je m'en fous de savoir qui cotise et ui paye pour qui et pourquoi. Je veux simplement que chacun soit égal dans. On bosse tous et on est tous dans la galère quotidienne de la vie. Lorsqu'on décide de faire des études ou de ne pas en faire on effectue des choix quant à notre avenir, un choix libre à la hauteur de nos capacités intellectuelles. Même les avocats me font rire lorsqu'il descendent dans la rue pour éviter la fermeture de quelques tribunaux. Cela doit être fait et les élus ont décidé que c'était la chose à faire. Eh oui je sais, en France on procède à des éléctions et ensuite on s'insurge contre leurs décisions. lol
Je sais bien que ma vision libérale et démocratique ne plait pas à tous, mais c'était juste mon avis.
Certains répondront que la raison est simple: l'avocat gagne bien plus qu'un juge ou tout autre fonctionnaire. Une réponse très amusante lorsque l'on sait que 50% des avocats lillois gagnent 1200 euros net par mois pour environ 48h/semaine.
Régime spécial c'est régime des privilégiés. Pourquoi un cheminot aurait-il un régime plus avantageux qu'un ouvrier ou qu'un boulanger. Si on met en avant la pénibilité, dans ce cas le cheminot n'avait qu'à choisir un autre métier plus plaisant et laisser la place à un autre qui aurait fait ce métier par passion.
Certains diront qu'à force de supprimer les avantages des métiers "pénibles" il y aura une pénurie dans certaines branches. Moi je dis que si les français ne veulent pas travailler dans les métiers "pénibles" il suffit de faire appel à la main d'oeuvre étrangère, comme c'est le cas en Angleterre, en Irlande, en Espagne, en Italie etc. Dès qu'il y a la grève à la SNCF il fadrait le licencier en masse et les remplacer par des personnes qui ont vraiment envie de bosser et qui ne passent par leur temps dans la rue et paralysent tout en pays. De même pour les infirmiers et autres médecins "newbies" qui cherchent encore plus d'avantages.
Pour répondre à Zeb personnellement je m'en fous de savoir qui cotise et ui paye pour qui et pourquoi. Je veux simplement que chacun soit égal dans. On bosse tous et on est tous dans la galère quotidienne de la vie. Lorsqu'on décide de faire des études ou de ne pas en faire on effectue des choix quant à notre avenir, un choix libre à la hauteur de nos capacités intellectuelles. Même les avocats me font rire lorsqu'il descendent dans la rue pour éviter la fermeture de quelques tribunaux. Cela doit être fait et les élus ont décidé que c'était la chose à faire. Eh oui je sais, en France on procède à des éléctions et ensuite on s'insurge contre leurs décisions. lol
Je sais bien que ma vision libérale et démocratique ne plait pas à tous, mais c'était juste mon avis.
- popolovitch
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Re: La retraite ... tous égaux ?
Zebulon a écrit :http://ipol.typepad.fr/ipol/2007/09/faut-il-rformer.html
Popolovitch
Merci Zeb pour ce petit documentaire que je ne vais pas tarder à mettre dans mon blog !
Thanks.
Asnez !
- trelawney
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En effet la retraite d'un "libéral" sera deux fois moins coséquente que celle d'un fonctionnaire (un juge par exemple, pour rester dans le domaine juridique).
C'est bien que quelqu'un parle du régime de retraite des professions libérales.
Ça montre par la qu'un système de retraite doit évoluer avec son époque.
Si dans la année 60 c'était normal qu'un cheminot parte plus tôt à la retraite car son système de retraite existant était bien plus avantageux que ce qu'on voulait mettre aux autres salariés. Comme il cotisait plus pour ce régime c’était normal qu’il en garde les avantages.
Je ne parle pas de pénibilité car passer ses journées dans un train à regarder les vaches passer ce n’est pas pénible.
Dans les années 60 on ne se souciait pas des retraites des avocats, médecins ou architectes qui étaient alors plus apparenté à des patrons de petites entreprises qu'à des salariés indépendants.
Ce n’est plus le cas aujourd’hui et c’est une partie du monde du travail qui doit réintégrer aussi le système de retraite comme toutes les autres corporations au prorata de ce qu’elles ont payés.
Mais malheureusement pour eux leur syndicats est plus occuper à lutter contre la fermeture des tribunaux, où à vouloir augmenter les honoraires remboursables par la sécu, qu’à s’intéresser à faire modifier leur régime de retraite. Ce qui jettera tous les nouveaux médecins avocats et autres dans la précarité d’ici quelques années.
Actuellement seul les plus riches de ces corporations investissent dans l’immobilier, les actions ou autre pour pouvoir se créer une rente future qui leur servira de retraite. Et les plus riches des ses professions sont de moins en moins nombreux.
A l’inverse, les syndicats des cheminots et autres savent défendre leur retraite comme un aquis social, alors que ce n’est rien de plus qu’un avantage payé en grande partie par nos impôts pour garantir la paix social. Donc inconcevable !
"calme dans la victoire et gracieux dans la défaite" Benjo
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- maverick30
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Les regimes speciaux , tout un programme !!!!
Tout d abord je suis contre ces e****** de grevistes qui ne pensent qu a en faire chier un maximum en paralysant les pauvres gens qui vont travailler ou du moins qui aimeraient (PS : pour mon cas une journée de perdu c est 250€ de perdu...merci).
De plus on observe que cela engendre de plus en plus de rencoeurs envers ces grevistes de la part de la populace...
Sinon pour rebondir sur le financements des regimes speciaux, je ne vois pas comment les indemnisations des retraités d une branche seraient financer differement de la maniere dont sont financés les actifs. Ce que je veux dire c est que dans le privé , une partie des retraites est payée par les salariés actifs (cotisation salariales) et une autre par l empoyeur (cotisations patronales), dans le public ce n ets pas differend sauf que l employeurr c est l etat et que ces revenus sont les impots.
La crise demographique des années 70 et 80 a entrainé pour notre generation un manque d actif qui fait quele fond qui collecte ces cotisations n a plus assez de "revenus" pour payer ces retraites, et donc privé ou public, c est l etat qui paye la difference donc les impots, et la je ne vois pas trop ce qui peut etre realisable vu la pyramide des ages actuelle a part un rallongement de la durée de travail afin de tenter de reequilibrer cette balance.
Donc les grevistes se disent en majorité de gauche et saciale pour "aider son prochain" , mais au fur et a mesure dans vouloir toujours plus, un jour il n y aura plus rien a donner.
Ces gens pronnent la solidarité , mais ils s arretent direct des qu on touche a leur P****** d acquis sociaux... tres solidaire comme raisonnement quand on voit le nombre de personnes agées qui vivent en dessous du seuuil de pauvrete.
Donc mon avis c est :
arretez de pleurer, bossez 5 ans de plus et pensez un peu a vos aieux!!!
Petite precision importante pour qu on ne me taxe pas de capitaliste a deux sous non concernés.
Je cotise 3% de cotisations salariales de plus dans ma branche pour une retraite qui est censé arriver plus tot. Je fais partie des "regimes speciaux", mais cela ne me choque pas de devoir perdre quelques avantages qu il est indispensable de perdre vu la pyramide des ages de notre pays.
Tout d abord je suis contre ces e****** de grevistes qui ne pensent qu a en faire chier un maximum en paralysant les pauvres gens qui vont travailler ou du moins qui aimeraient (PS : pour mon cas une journée de perdu c est 250€ de perdu...merci).
De plus on observe que cela engendre de plus en plus de rencoeurs envers ces grevistes de la part de la populace...
Sinon pour rebondir sur le financements des regimes speciaux, je ne vois pas comment les indemnisations des retraités d une branche seraient financer differement de la maniere dont sont financés les actifs. Ce que je veux dire c est que dans le privé , une partie des retraites est payée par les salariés actifs (cotisation salariales) et une autre par l empoyeur (cotisations patronales), dans le public ce n ets pas differend sauf que l employeurr c est l etat et que ces revenus sont les impots.
La crise demographique des années 70 et 80 a entrainé pour notre generation un manque d actif qui fait quele fond qui collecte ces cotisations n a plus assez de "revenus" pour payer ces retraites, et donc privé ou public, c est l etat qui paye la difference donc les impots, et la je ne vois pas trop ce qui peut etre realisable vu la pyramide des ages actuelle a part un rallongement de la durée de travail afin de tenter de reequilibrer cette balance.
Donc les grevistes se disent en majorité de gauche et saciale pour "aider son prochain" , mais au fur et a mesure dans vouloir toujours plus, un jour il n y aura plus rien a donner.
Ces gens pronnent la solidarité , mais ils s arretent direct des qu on touche a leur P****** d acquis sociaux... tres solidaire comme raisonnement quand on voit le nombre de personnes agées qui vivent en dessous du seuuil de pauvrete.
Donc mon avis c est :
arretez de pleurer, bossez 5 ans de plus et pensez un peu a vos aieux!!!
Petite precision importante pour qu on ne me taxe pas de capitaliste a deux sous non concernés.
Je cotise 3% de cotisations salariales de plus dans ma branche pour une retraite qui est censé arriver plus tot. Je fais partie des "regimes speciaux", mais cela ne me choque pas de devoir perdre quelques avantages qu il est indispensable de perdre vu la pyramide des ages de notre pays.
Je vais pas en rajouter une couche, sachant que tous le monde se rejoint pour dénoncer les regimes spéciaux.
juste merci pour ton article Zeb et pour le commentaire super interressant.
Un jour, on en finira avec le corporatisme, qui n'est rien d'autre que du lobbyisme, le chantage en plus...
Ca fait bien longtemps que l'intêret individuel prone sur l'intêret collectif, et ca devient insuportable quand certains défendent la première catégorie sous couvert de la deuxième...
juste merci pour ton article Zeb et pour le commentaire super interressant.
Un jour, on en finira avec le corporatisme, qui n'est rien d'autre que du lobbyisme, le chantage en plus...
Ca fait bien longtemps que l'intêret individuel prone sur l'intêret collectif, et ca devient insuportable quand certains défendent la première catégorie sous couvert de la deuxième...
"l'extrémisme ne peut conduire qu'à sacrifier la raison pour se réfugier dans l'attente désespérée de miracles politiques."
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maverick30 a écrit :
Tout d abord je suis contre ces e****** de grevistes qui ne pensent qu a en faire chier un maximum en paralysant les pauvres gens qui vont travailler ou du moins qui aimeraient
P****** d acquis sociaux... tres solidaire comme raisonnement quand on voit le nombre de personnes agées qui vivent en dessous du seuuil de pauvrete.
Donc mon avis c est :
arretez de pleurer, bossez 5 ans de plus et pensez un peu a vos aieux!!!
J'aime donner des avis contraire, j'aime pas la pensée unique ou inique qui consiste à avoit tous le même discours.
Prmièrement, je voie que le respectest encore absent. Tu vas me répondre que les grévistes ne respect pas les autres, donc pourquoi les respecter...je te laisse répondre seul.
Deuxièmement, on tape toujours sur les acquis sociaux. Alors je suis entièrement d'accord, les conditions de travail ne sont pas les mêmes maintenant, qu'avant. Pu à descendre dans les mines, pu de train à vapeur, pu à pédaler dans la cave pour faire de l'électricité.
Alors normal que les avantages d'avant soient un peu moindre maintenant.
Mais, dans la vie il ya une alternative qui s'appelle le CHOIX!!! ptain j'ai l'impression d'entendre des gamins dans la cour d'école s'engueuler et dire 'ouin, il a plus de billes que moi"".
N'oubliez pas qu'il y a trente ans qurante ans (age de nos parents) le chomage c'était zéro ; on faisait venir des bus entiers de travailleur étranger ;l gars qui un jour n'était poas content de son taf, le soir il démissionait et allait bosser ailleurs le lendemain.
Y'en a t'il un seul d'entre vous que l'on a forcé à bosser dans tel ou tel secteur? n'avez vous pas eu le choix dans vos études et dans le choix de votre taf? donc en sachant les avantages que vous auriez d'un coté (salaire...) ou de l'autre (retraite plus tot...)
Bref, que tout le monde défende son avis ok, mais de la à insulter les uns, traiter les autres de fonctionnaires (une insulte qui frise le racisme social : les infirmères, médecins d'hopitaux, les instituteurs ont-ils le droit de se faire insulter? fonctionnaire doit il absolument rimer avec bon a rien?
Ce sont des amalgames qui frolent le populisme!
Je défends le droit de grève (qui a deja vu une grève porter sesfruits sans emmerder personne!!!) pour en avoir vécu, pour avoir vu maville Longwy (20000 siderurgistes y'a 30 ans, 0 today ; comme certaine villedu nord, misère chomage drogue) , pour avoir vu des peres de familles avoir les mains arracher par les lacrymogèmes, pleurer parce qu'il n'allait pu pouvoir payer leur maison, à bouffer...
Vous allez me dire "c'est pas pareil" : dans lefond si : chacun se bat pour ce qu'il croit juste!!
Je le répète, les conditions de travail ne sont pas les même qu'avant j'en convient, mais à la base, TOUT le monde peut faire le choix du taf qu'il veut!
Enfin, l'amalgame avec les personnes agées qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors là je rêve!!!
Ces "profiteurs" cotisent comme nous tous, payent des impots : ce ne sont pas eux qui se donnent 120% d'augmentation, ou partent, après avoir indirectement foutu 10000 personnes au chomage, avec 5ou 6 millions d'indemnités (Noel Forgeat)!!! Et si il il y des peronnes sous le seuil de pauvretés, ce n'est pas au greviste qu'il faut s'en prendre , mais bien a une des devoirs régaliens de l'état!! ne confondons pas tout!!!
D'ailleurs, cela me fait rire, je voie plus de mécontentement contre ces nantis qui font grève que contre des Forgeat ou patrons qui délocalise, partent avec 2millions et des milliers de chomeurs!!
Chriss
PS : je suis aussi pour une réforme des régimes spéciaux, mais contre le populisme à dire tous pourris ces gréviste ; interdisons le droit de grève....
Mojito spirit
- maverick30
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Je susi entierement d accord avec toi tatoo et je te promets que je ne fias pas dans le generalisme de la fonction publique avec comme meilleur exemple pour moi un ami qui a commencé guichetier à la Poste à 20 ans et qui au fur et a mesure de travaille s est hissé en 20 ans dans les cadres sup nationaux de la Poste.
Maintenant je suis aussi pour le droit de greve a 100%. Mais ce qui differencie clairement les siderurgistes d une boite ou le patron est partie avec la caisse c est que les siderurgistes ne font pas greve en paralysant la ville ou l entreprise est situé... Les grevistes a la SNCF pourraient tres bien bloqué les transports des politiques, seqestrés leurs dirigeants comme certains ouvriers l ont fait dans les conflits precedents. Mais non au lieu de ca, ils prennet en hotage des gens qui n ont rien fait, qui n y peuvent rien, qui pour certains comme moi ont aussi des regimes speciaux et qui vont aussi les perdre.
Mais moi je reflechis un peu plus loin que le bout de mon nez, l argent ne tombent pas du ciel , et la pyramide des ages fait que le systeme qui a fonctionné NE PEUT PLUS FONCTIONNER !!!! Alors j accepte quelques sacrifices pour que nos aieux puissent avoir une retraite decente car eux ont bossé plus dur que nous.
Les grevistes parlent d acquis sociaux , de social et encore de social, mais est ce que le social ne commencerait il pas pas un peu de solidarité...
Apres je te rejoins tout a fait sur les gars qui se versent des millions de €€€€€ pour des primes de depart alors que la majorité de leurs employés sont payées au lance pierre, mais ca c est un autre débat .
Le droit de greve est fondamentale, mais la methode des gens de la SNCF ou de la RATP est egocentrique et scandaleuse. Il ne serait pas compliqué par exemple de faire la greve sur 2 jours et non 1 jour mais en gardant 50% des grevistes pour assurer un service minimum.
Service minimum qui a besoin d une loi pour exister... , ruien que ca c est aberrant
Maintenant je suis aussi pour le droit de greve a 100%. Mais ce qui differencie clairement les siderurgistes d une boite ou le patron est partie avec la caisse c est que les siderurgistes ne font pas greve en paralysant la ville ou l entreprise est situé... Les grevistes a la SNCF pourraient tres bien bloqué les transports des politiques, seqestrés leurs dirigeants comme certains ouvriers l ont fait dans les conflits precedents. Mais non au lieu de ca, ils prennet en hotage des gens qui n ont rien fait, qui n y peuvent rien, qui pour certains comme moi ont aussi des regimes speciaux et qui vont aussi les perdre.
Mais moi je reflechis un peu plus loin que le bout de mon nez, l argent ne tombent pas du ciel , et la pyramide des ages fait que le systeme qui a fonctionné NE PEUT PLUS FONCTIONNER !!!! Alors j accepte quelques sacrifices pour que nos aieux puissent avoir une retraite decente car eux ont bossé plus dur que nous.
Les grevistes parlent d acquis sociaux , de social et encore de social, mais est ce que le social ne commencerait il pas pas un peu de solidarité...
Apres je te rejoins tout a fait sur les gars qui se versent des millions de €€€€€ pour des primes de depart alors que la majorité de leurs employés sont payées au lance pierre, mais ca c est un autre débat .
Le droit de greve est fondamentale, mais la methode des gens de la SNCF ou de la RATP est egocentrique et scandaleuse. Il ne serait pas compliqué par exemple de faire la greve sur 2 jours et non 1 jour mais en gardant 50% des grevistes pour assurer un service minimum.
Service minimum qui a besoin d une loi pour exister... , ruien que ca c est aberrant
- popolovitch
- Brelan
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backtattoo a écrit :maverick30 a écrit :
Tout d abord je suis contre ces e****** de grevistes qui ne pensent qu a en faire chier un maximum en paralysant les pauvres gens qui vont travailler ou du moins qui aimeraient
P****** d acquis sociaux... tres solidaire comme raisonnement quand on voit le nombre de personnes agées qui vivent en dessous du seuuil de pauvrete.
Donc mon avis c est :
arretez de pleurer, bossez 5 ans de plus et pensez un peu a vos aieux!!!
J'aime donner des avis contraire, j'aime pas la pensée unique ou inique qui consiste à avoit tous le même discours.
Prmièrement, je voie que le respectest encore absent. Tu vas me répondre que les grévistes ne respect pas les autres, donc pourquoi les respecter...je te laisse répondre seul.
Deuxièmement, on tape toujours sur les acquis sociaux. Alors je suis entièrement d'accord, les conditions de travail ne sont pas les mêmes maintenant, qu'avant. Pu à descendre dans les mines, pu de train à vapeur, pu à pédaler dans la cave pour faire de l'électricité.
Alors normal que les avantages d'avant soient un peu moindre maintenant.
Mais, dans la vie il ya une alternative qui s'appelle le CHOIX!!! ptain j'ai l'impression d'entendre des gamins dans la cour d'école s'engueuler et dire 'ouin, il a plus de billes que moi"".
N'oubliez pas qu'il y a trente ans qurante ans (age de nos parents) le chomage c'était zéro ; on faisait venir des bus entiers de travailleur étranger ;l gars qui un jour n'était poas content de son taf, le soir il démissionait et allait bosser ailleurs le lendemain.
Y'en a t'il un seul d'entre vous que l'on a forcé à bosser dans tel ou tel secteur? n'avez vous pas eu le choix dans vos études et dans le choix de votre taf? donc en sachant les avantages que vous auriez d'un coté (salaire...) ou de l'autre (retraite plus tot...)
Bref, que tout le monde défende son avis ok, mais de la à insulter les uns, traiter les autres de fonctionnaires (une insulte qui frise le racisme social : les infirmères, médecins d'hopitaux, les instituteurs ont-ils le droit de se faire insulter? fonctionnaire doit il absolument rimer avec bon a rien?
Ce sont des amalgames qui frolent le populisme!
Je défends le droit de grève (qui a deja vu une grève porter sesfruits sans emmerder personne!!!) pour en avoir vécu, pour avoir vu maville Longwy (20000 siderurgistes y'a 30 ans, 0 today ; comme certaine villedu nord, misère chomage drogue) , pour avoir vu des peres de familles avoir les mains arracher par les lacrymogèmes, pleurer parce qu'il n'allait pu pouvoir payer leur maison, à bouffer...
Vous allez me dire "c'est pas pareil" : dans lefond si : chacun se bat pour ce qu'il croit juste!!
Je le répète, les conditions de travail ne sont pas les même qu'avant j'en convient, mais à la base, TOUT le monde peut faire le choix du taf qu'il veut!
Enfin, l'amalgame avec les personnes agées qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors là je rêve!!!
Ces "profiteurs" cotisent comme nous tous, payent des impots : ce ne sont pas eux qui se donnent 120% d'augmentation, ou partent, après avoir indirectement foutu 10000 personnes au chomage, avec 5ou 6 millions d'indemnités (Noel Forgeat)!!! Et si il il y des peronnes sous le seuil de pauvretés, ce n'est pas au greviste qu'il faut s'en prendre , mais bien a une des devoirs régaliens de l'état!! ne confondons pas tout!!!
D'ailleurs, cela me fait rire, je voie plus de mécontentement contre ces nantis qui font grève que contre des Forgeat ou patrons qui délocalise, partent avec 2millions et des milliers de chomeurs!!
Chriss
PS : je suis aussi pour une réforme des régimes spéciaux, mais contre le populisme à dire tous pourris ces gréviste ; interdisons le droit de grève....
Popolovitch
Tout à fait d'accord avec toi backtattoo.
L'Etat aime bien nous faire culpabiliser (ex : sur le trou de la secu) mais il faut remettre les choses dans l'ordre.
Qui sont les vaches à lait : nous
Qui voient leur pouvoir d'achat diminuer d'années en années : nous
Qui ne vas toucher de retraite sauf si on pousse à 50 ans et plus les cotisations : nous
A qui le gouvernement ment : nous
Qui le gouvernement et les médias manipulent : nous
Qui fait augmenter le salaire des ministres de 70 ù en période de crise budgétaire : Raffarin
Qui fait dumper son salaire de 140 % : Mr Sarkozy
Qui profite réellement des allégements de taxe : les grands patrons
Qui met de plus en plus de radar pour, soit disant, la sécurité routière : le gouvernement
Qui n'écoute pas le peuple : le gouvernement
En résumé : qui nous fou les boules : le gouvernement
Et donc pas toi, lui, l'autre qui travaille à tel ou tel endroit.
Certains ont des avantages et ce sont battu pour; d'autres en ont moins et surtout, d'autres en ont encore plus : ceux de la haute !
Le gouvernement aime bien diviser les forces pour mieux reigner et non pas, "rassembler" comme ont pu le croire certaines personnes lors des discours de Mr Sarkozy.
Nous sommes presque tous sur le même bateau (sauf la "Haute") et donc pagayons ensemble au lieu de nous balancer les uns et autres à l'eau.
Comment, dans ce pays, ce faire écouter : en "emmerdant" le monde, en faisant grève !
Les votes ne suffisent plus (ex : raffarin 2 puis, version 3 etc..) et nous l'avons bien remarqué lorsque la France s'est levée massivement lors des différentes élections (ex : traité européen,..) en disant "NON" à la politique Dictatoriale, dirège de monarque (Sarko le roi de France faudrait-il l'appeler maintenant) mise en place par le gouvernement mais cela n'a pas suffit, nous n'avions pas été écouté et ne le sommes plus.
Enfin voilà. moi je suis d'accord avec Backtattoo, n'essayons pas de prendre aux autres ce que nous n'avons pas mais essayons plutôt d'avoir de même ou taisons nous !
Asnez !
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Sans vouloir me repeter je ne pense pas que paraliser les gens qui veulent aller travailler soit la meilleur chose pour instaurer un esprit de camaraderie entre personnes perdant leurs avantages.
Evidement dans le meilleur des mondes , j aimerai que tout le monde beneficie des avantages des regimes speciaux mais malheureusement ce n est pas le cas et le systeme tel qu il a ete crée quand il y avait peu de vieux et beaucoup d actif n est evidement pas fait pour la situation inverse.
Ce qui defendent aveuglement leurs regimes speciaux sans penser au fond du probleme sont quand meme soit un peu egocentriques soit frustrés car il ne faut pas oublier qqch, certains regimes speciaux comme celui du notariat (ma branche) sont auto-financés par des cotisations plus elevés pour les employés et les patrons.
Des gens comme ma mere qui ont cotisé pendant 30 ans a cette caisse vont perdre non pas des avantages né de leur postes mais ils vont perdre l 'argent qu ils auront cotisé en plus par rapport au regime general, et ca c est reelement scandaleux car ils auront payé plus pendant 30 ans pour le meme resultat a la fin. Mais si on me demande donc comment faire , je dirais rallonger pour tout le monde, et que ceux qui payé plus pendant leur vie professionnel gardent un petit benefice a avoir cotisé plus.
Quand aux metiers penibles avant et tranquille maintenant, et bien je dirais de supprimer les avantages purement et simplement, ce qui etait vrai il y a 40 ans ne l est surement plus maintenant...
Evidement dans le meilleur des mondes , j aimerai que tout le monde beneficie des avantages des regimes speciaux mais malheureusement ce n est pas le cas et le systeme tel qu il a ete crée quand il y avait peu de vieux et beaucoup d actif n est evidement pas fait pour la situation inverse.
Ce qui defendent aveuglement leurs regimes speciaux sans penser au fond du probleme sont quand meme soit un peu egocentriques soit frustrés car il ne faut pas oublier qqch, certains regimes speciaux comme celui du notariat (ma branche) sont auto-financés par des cotisations plus elevés pour les employés et les patrons.
Des gens comme ma mere qui ont cotisé pendant 30 ans a cette caisse vont perdre non pas des avantages né de leur postes mais ils vont perdre l 'argent qu ils auront cotisé en plus par rapport au regime general, et ca c est reelement scandaleux car ils auront payé plus pendant 30 ans pour le meme resultat a la fin. Mais si on me demande donc comment faire , je dirais rallonger pour tout le monde, et que ceux qui payé plus pendant leur vie professionnel gardent un petit benefice a avoir cotisé plus.
Quand aux metiers penibles avant et tranquille maintenant, et bien je dirais de supprimer les avantages purement et simplement, ce qui etait vrai il y a 40 ans ne l est surement plus maintenant...
ovi a écrit :Pourquoi un avocat qui travaille 10 heures par jour du lundi au samedi et qui bosse chez lui le dimanche cotise pour une retraite minable? En effet la retraite d'un "libéral" sera deux fois moins coséquente que celle d'un fonctionnaire (un juge par exemple, pour rester dans le domaine juridique).
Certains répondront que la raison est simple: l'avocat gagne bien plus qu'un juge ou tout autre fonctionnaire. Une réponse très amusante lorsque l'on sait que 50% des avocats lillois gagnent 1200 euros net par mois pour environ 48h/semaine.
Régime spécial c'est régime des privilégiés. Pourquoi un cheminot aurait-il un régime plus avantageux qu'un ouvrier ou qu'un boulanger. Si on met en avant la pénibilité, dans ce cas le cheminot n'avait qu'à choisir un autre métier plus plaisant et laisser la place à un autre qui aurait fait ce métier par passion.
Certains diront qu'à force de supprimer les avantages des métiers "pénibles" il y aura une pénurie dans certaines branches. Moi je dis que si les français ne veulent pas travailler dans les métiers "pénibles" il suffit de faire appel à la main d'oeuvre étrangère, comme c'est le cas en Angleterre, en Irlande, en Espagne, en Italie etc. Dès qu'il y a la grève à la SNCF il fadrait le licencier en masse et les remplacer par des personnes qui ont vraiment envie de bosser et qui ne passent par leur temps dans la rue et paralysent tout en pays. De même pour les infirmiers et autres médecins "newbies" qui cherchent encore plus d'avantages.
Pour répondre à Zeb personnellement je m'en fous de savoir qui cotise et ui paye pour qui et pourquoi. Je veux simplement que chacun soit égal dans. On bosse tous et on est tous dans la galère quotidienne de la vie. Lorsqu'on décide de faire des études ou de ne pas en faire on effectue des choix quant à notre avenir, un choix libre à la hauteur de nos capacités intellectuelles. Même les avocats me font rire lorsqu'il descendent dans la rue pour éviter la fermeture de quelques tribunaux. Cela doit être fait et les élus ont décidé que c'était la chose à faire. Eh oui je sais, en France on procède à des éléctions et ensuite on s'insurge contre leurs décisions. lol
Je sais bien que ma vision libérale et démocratique ne plait pas à tous, mais c'était juste mon avis.
Je voulais répondre au début ... et finalement non...
Ca me donne la gerbe tes propos
"Les hommes naissent libres et égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres" Coluche
Bon alors la Chriss, je vais pas être d'accord
Tu parles de choix dans nos carrière mettant en avant les salaires et la retraite. C'est un peu plus compliqué que ca et il y a d'autres facteurs a prendre en compte (pression, compétitivité, securité de l'emploi,épanouissement personnel, gout pour tel ou tel fonction, etc...)
Si les options se cantonnaient a "meilleur salaire ou retraite plus tot" les jeunes serait moins nombreux a se demander ce qu'ils vont faire. Si on pousse ce raisonnement jusqu'au bout ca revient a dire : "Vous voulez un boulot sans pression, à l'avancement sans mérite, ou les chances de vous faire virer sont infimes, signez dans la fonction publique parceque dans la fonction publique c'est comme ca et ca ne changera jamais."(je pousse la caricature)
D'ailleurs comme tu le dis et je te rejoins la dessus, a l'époque fallait des arguments pour attirer du monde dans la fonction publique alors qu'on était dans le pleine emploi. Mais les périodes changent et si on ne s'adapte pas, on fini par disparaitre.
Faut pas non plus nier les disfonctionnements du secteur publique:
Le papa de Virginie est cheminot, quand il me parle de son quotidien au boulot c'est effrayant! (sur-effectif, avancement uniquement a l'ancienneté, des jeunes motivés qui rentrent dans le moule en 3 ou 4 ans etc... si tu veux des exemples j'en ai des cocasses ;P ) Ils sont ou les pionniers du modernisme social? c'est ca le but de notre société?
Pour le droit de grève, je suis d'accord, il n'y a pas a revenir la dessus. Mais par rapport aux grand mouvement sociaux historiques (congés payés , travail des enfants, sécurité dans les puits etc...), penses tu vraiement que les cheminots aient une quelconque légitimité de bloquer le pays au vu de leurs revendications actuelles?
Popolovitch, je veux pas être mechant mais tu confirmes que quand constructif et populisme sont sur un bateau, c'est constructif qui tombe a l'eau...
Tu parles de choix dans nos carrière mettant en avant les salaires et la retraite. C'est un peu plus compliqué que ca et il y a d'autres facteurs a prendre en compte (pression, compétitivité, securité de l'emploi,épanouissement personnel, gout pour tel ou tel fonction, etc...)
Si les options se cantonnaient a "meilleur salaire ou retraite plus tot" les jeunes serait moins nombreux a se demander ce qu'ils vont faire. Si on pousse ce raisonnement jusqu'au bout ca revient a dire : "Vous voulez un boulot sans pression, à l'avancement sans mérite, ou les chances de vous faire virer sont infimes, signez dans la fonction publique parceque dans la fonction publique c'est comme ca et ca ne changera jamais."(je pousse la caricature)
D'ailleurs comme tu le dis et je te rejoins la dessus, a l'époque fallait des arguments pour attirer du monde dans la fonction publique alors qu'on était dans le pleine emploi. Mais les périodes changent et si on ne s'adapte pas, on fini par disparaitre.
Faut pas non plus nier les disfonctionnements du secteur publique:
Le papa de Virginie est cheminot, quand il me parle de son quotidien au boulot c'est effrayant! (sur-effectif, avancement uniquement a l'ancienneté, des jeunes motivés qui rentrent dans le moule en 3 ou 4 ans etc... si tu veux des exemples j'en ai des cocasses ;P ) Ils sont ou les pionniers du modernisme social? c'est ca le but de notre société?
Pour le droit de grève, je suis d'accord, il n'y a pas a revenir la dessus. Mais par rapport aux grand mouvement sociaux historiques (congés payés , travail des enfants, sécurité dans les puits etc...), penses tu vraiement que les cheminots aient une quelconque légitimité de bloquer le pays au vu de leurs revendications actuelles?
Popolovitch, je veux pas être mechant mais tu confirmes que quand constructif et populisme sont sur un bateau, c'est constructif qui tombe a l'eau...
"l'extrémisme ne peut conduire qu'à sacrifier la raison pour se réfugier dans l'attente désespérée de miracles politiques."
Sujet très interessant Zeb, merci de l'avoir posté.
Quelques remarques
1) La réforme des régimes spéciaux ne peux se faire que si TOUS , absolument tous, les régimes spéciaux sont réformés et en plus de façon concomittante.
2) On va s'apercevoir a ce moment qu'il faudra bien rediscuter , Tous ensemble et de façon ouverte, ce que nous voulons comme régime général de retraite.
3) Le calendrier et la méthode du gouvernement (une réforme en gros bouclée en décembre) est sans aucune proportion avec l'enjeu.
4) Vous allez me trouver maniaque mais, une conséquence attendue, (si on veut préserver un régime général viable) , prévue par tous les économistes et démographes est la nécéssité d'un rajeunissement/ augmentation de la population active -> (immigration)
Quelques remarques
1) La réforme des régimes spéciaux ne peux se faire que si TOUS , absolument tous, les régimes spéciaux sont réformés et en plus de façon concomittante.
2) On va s'apercevoir a ce moment qu'il faudra bien rediscuter , Tous ensemble et de façon ouverte, ce que nous voulons comme régime général de retraite.
3) Le calendrier et la méthode du gouvernement (une réforme en gros bouclée en décembre) est sans aucune proportion avec l'enjeu.
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www.yog-art.fr
blog sur mon séjour à vegas en 2007 et 2009 ! http://cacommencefort.blogspot.com/
Albert E.: " La théorie , c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. Ici, nous avons réuni théorie et pratique, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi."
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