didier a écrit :Si vraiment des joueurs sont obsédés par leur classement et perdent l'interet social du jeu, alors oui cela pourrait etre un risque qu'un disent non a tout nouveau par risque de voir baisser son tournoi.
D'autre part rien ne choque a priori a vouloir organiser 'une bonne table', ca se passe deja comme ca un peu. Une proportion raisonnable de nouveau c'est bien (autant pour l'aspect sportif que simplement on acceuille les parties chez soi). Ensuite les gagnants réguliers des "petites tables" vont grimper au classement et vont devenir "attarctifs aussi pour les grosses tables.
Bref ne perdont pas de vue la convivialité et tout devrait se passait au moins aussi bien qu'a présent
De plus je rajouterai , que de temps en temps, les evenements massifs style DS forcent ce mélange et les frileux sont bien obligés de se confronter aux petits jeunes qui montent
Tout pareil...
Pour continuer un peu dans le parralèle avec les échecs, certains clubs du N-PdCalais sont victimes de la "ségrégation elo".
Je m'explique : lors des entrainements, les gros jouent avec les gros et les petits préfèrent eux aussi jouer entre eux pour éviter de se prendre trop de fessées.
Cela amenuise au fil des années l'aspect convivial d'un club au point que certains joueurs préfèrent un beau jour arrêter de jouer car ne prenant plus de plaisir.
En compétitions, c'est un peu pareil et les gros joueurs rechignent souvent à jouer les plus faibles de peur de perdre quelques précieux points elo. Dans le jargon, on appelle cela une elotite aigue.
Ce n'est pas un comportement totalement généralisé, mais on remarquera souvent de nos jours, que même lors de tournois les forts joueurs sont ensembles en dehors de leur partie, et les plus faibles font de même.
Je trouve cela dommage et bien loin de l'ambiance qui regnait il y a quelques dizaines d'années, avant d'assister à l'inflation du classement elo et à l'intéret massif que les nouveaux joueurs y ont apporté...
Et à propos des tournois à plus fort buyin, je ne suis pas partisan de leur accorder un quelconque coefficient d'importance.
Aux échecs, que l'on joue dans un tournoi de fort joueur parce qu'on l'est, ou que l'on joue dans un petit tournoi parce qu'on est mal classé, on gagne des points à peu près de la meme facon.
L'ancienneté du classement et le fait qu'il soit acquis sur un grand nombre d'événement peut peut-être entrainer un classement moins sujet à variation.
Accorder plus d'importance aux tournois à gros enjeux pourrait permettre à des joueurs "plus à l'aise" de glaner des points plus rapidement (s'ils gagnent bien entendu).