Musique : Supertramp - Don't leave me now
Publié : Mercredi 25 Février 2009 00:36
SUPERTRAMP - DON'T LEAVE ME NOW
Alors il y a un 2ème morceau qui tourne en boucle sur ma platine et je dois cette découverte à Zelyh (une de plus avec Israël Kamakawiwo’Ole - Somewhere over the Raimbow / What a wonderful world) et pourtant c'est un morceau de 1982, toute ma jeunesse, mais n'étant pas fan de Supertramp je ne m'y étais jamais interessé... L'erreur est donc réparée (merci Mel )
Don't Leave Me Now" n'est pas le plus grand succès de Supertramp (on ne le trouve que sur le volume deux de leur best-of), mais c'est curieusement un des titres les plus appréciés de leurs fans, en dépit d'un texte et d'une mélodie dont la banalité feraient frémir Toto (looooooooool). Parfois, les voies de la pop music sont impénétrables...
Nom du titre : Don't Leave Me Now
Interprété par : Supertramp
Roger Hodgson — chant, guitare, claviers, piano
Rick Davies — chant, piano, clavier, harmonica, mélodica
John Helliwell — saxophones, clarinette, claviers, chœurs
Bob Siebenberg — batterie, percussions
Dougie Thompson — basse
Année : 1982
Label : A&M
Ce titre est extrait de l'album Famous Last Words
1982 "FAMOUS LAST WORDS..." : L'apothéose d'une époque.
Cet album est le dernier que les deux leaders réalisèrent ensemble, d'où sans doutes son titre prémonitoire. Cet album est différent, même si cette différence est subtile. Une différence majeure est le fait que le groupe soit réellement présent dans la plupart des chansons. Ainsi, si la plupart des succès précédents étaient interprétés par l'un des deux chanteurs, les titres de cet album sont chantés par l'intégralité du groupe, ce qui lui donne une touche unique, celle d'une unité sur le point de cesser. Citons entre autres Crazy, It's rainning again, Put on your old brown shoes et C'est le bon (un signe de l'affection du groupe pour la France ? ) ou le grandiose et dramatique Don't leave me now, qui sonnait le glas de ce que l'on peut considérer comme la première période du groupe. On peut également remarquer des morceaux originaux, comme Waiting so long , joué sur un air de tango qui, comme Don't leave me know, laisse une place de choix aux solos de guitare électrique, habitude que l'on retrouvera dans les albums suivants.
En écoute ici :
http://www.youtube.com/watch?v=fLXbMlt66K0
http://www.youtube.com/watch?v=3pph1YNQ ... re=related
Paroles :
Don't leave me now
Leave me out in the pouring rain
With my back against the wall
Don't leave me now
Don't leave me now
Leave me out with nowhere to go
And the shadows start to fall
Don't leave me now
Don't leave me now
Leave me out on this lonely road
As the wind begins to howl
Don't leave me now
Don't leave me now
All alone on this darkest night
Feeling old and cold and grey
Don't leave me now
Don't leave me now
Leave me holding an empty heart
As the curtain starts to fall
Don't leave me now
Don't leave me now
All alone in this crazy world
When I'm old and cold and grey and time is gone..
Biographie de Supertramp
On a tous en mémoire cette pochette de Supertramp sur laquelle une grosse serveuse tenait un plateau à la manière d’une statue de la liberté, ambiance « brochure de voyage des années 60 » avec, en arrière-plan, une ville miniature composée de tasses et de soucoupes, de carafes et de croissants. Cet album, c’est Breakfast in America et il a fait le tour des collèges et lycées. Si on ne l’a pas en mémoire c’est soit qu’on à Alzheimer soit qu’on a 9 ans soit qu’on a jamais eu de disque entre les mains. Remarque, c’est tout à fait possible et comme on dit « il n’est jamais trop tard ». Petit résumé donc pour les retardataires.
Ce groupe est issu de la jonction britannique (et oui, encore un groupe anglais) entre Richard Davies, un jeune batteur qui était bien parti pour faire de l’auto-stop jusqu’à Katmandou et Roger Hudgson un guitariste à la voix super aigue. A l’initiative d’un mécène millionnaire, ils constituent un team musical qu’il baptise Supertramp (« super clodo ») et sortent en 1970 un premier album éponyme dont la couverture ressemble à un projet de maquette piqué discrètement aux Rolling Stones. L’album passe à la trappe et l’équipe se décompose. Elle se recompose pour sortir un autre album en 71, avec l’aide du saxo Dave Winthrop. Là encore c’est un bon flop et le mécène millionnaire décide de retirer ses billes. Du coup, le miracle se produit en 1974.
Richard Davies et Roger Hudgson recrutent de nouveaux musicos et explosent tout avec l’album Crime of the Century, à coup sûr l’un de leurs meilleurs. Ce disque contient quelques pépites dont le « Dreamer » et « School ». Ce dernier morceau continue à donner à plus d’un(e) la chair de poule, surtout ce long solo d’harmonica appuyé par ce roulement de batterie qui évoque un train qui trace sa route. Crime of the Century se vendra par millions d’exemplaires. Ensuite, on a le droit à Crisis ? What Crisis ?, sorti en 1975, qui passe un peu mollement auprès du public avant d’avoir le plaisir d’écouter l’album Even in the Quietest Moments (1977) et son morceau phare « Fool’s Overture ». C’est que du bonheur !
Breakfast in America arrive enfin en 1979 : 20 millions d’exemplaires vendus ! On a l’impression de voir cet album partout, chez les mamies, les papis, les tontons, les voisins, les bébés, les chats, les chiens, partout, on dirait que Breakfast in America s’est incarné en toute chose ! Incroyable mais vrai !
Plus sérieusement et alors que de nombreuses chansons des superclodos ont toujours le vent en poupe (et oui !), le groupe va s’épuiser à partir de 1980 à essayer de faire des albums mais en vain...ça deviendra carrément de la soupe Royco réchauffée au micro-onde !
Sources : spirit of rock, wikipedia, youtube, picsearch...
Alors il y a un 2ème morceau qui tourne en boucle sur ma platine et je dois cette découverte à Zelyh (une de plus avec Israël Kamakawiwo’Ole - Somewhere over the Raimbow / What a wonderful world) et pourtant c'est un morceau de 1982, toute ma jeunesse, mais n'étant pas fan de Supertramp je ne m'y étais jamais interessé... L'erreur est donc réparée (merci Mel )
Don't Leave Me Now" n'est pas le plus grand succès de Supertramp (on ne le trouve que sur le volume deux de leur best-of), mais c'est curieusement un des titres les plus appréciés de leurs fans, en dépit d'un texte et d'une mélodie dont la banalité feraient frémir Toto (looooooooool). Parfois, les voies de la pop music sont impénétrables...
Nom du titre : Don't Leave Me Now
Interprété par : Supertramp
Roger Hodgson — chant, guitare, claviers, piano
Rick Davies — chant, piano, clavier, harmonica, mélodica
John Helliwell — saxophones, clarinette, claviers, chœurs
Bob Siebenberg — batterie, percussions
Dougie Thompson — basse
Année : 1982
Label : A&M
Ce titre est extrait de l'album Famous Last Words
1982 "FAMOUS LAST WORDS..." : L'apothéose d'une époque.
Cet album est le dernier que les deux leaders réalisèrent ensemble, d'où sans doutes son titre prémonitoire. Cet album est différent, même si cette différence est subtile. Une différence majeure est le fait que le groupe soit réellement présent dans la plupart des chansons. Ainsi, si la plupart des succès précédents étaient interprétés par l'un des deux chanteurs, les titres de cet album sont chantés par l'intégralité du groupe, ce qui lui donne une touche unique, celle d'une unité sur le point de cesser. Citons entre autres Crazy, It's rainning again, Put on your old brown shoes et C'est le bon (un signe de l'affection du groupe pour la France ? ) ou le grandiose et dramatique Don't leave me now, qui sonnait le glas de ce que l'on peut considérer comme la première période du groupe. On peut également remarquer des morceaux originaux, comme Waiting so long , joué sur un air de tango qui, comme Don't leave me know, laisse une place de choix aux solos de guitare électrique, habitude que l'on retrouvera dans les albums suivants.
En écoute ici :
http://www.youtube.com/watch?v=fLXbMlt66K0
http://www.youtube.com/watch?v=3pph1YNQ ... re=related
Paroles :
Don't leave me now
Leave me out in the pouring rain
With my back against the wall
Don't leave me now
Don't leave me now
Leave me out with nowhere to go
And the shadows start to fall
Don't leave me now
Don't leave me now
Leave me out on this lonely road
As the wind begins to howl
Don't leave me now
Don't leave me now
All alone on this darkest night
Feeling old and cold and grey
Don't leave me now
Don't leave me now
Leave me holding an empty heart
As the curtain starts to fall
Don't leave me now
Don't leave me now
All alone in this crazy world
When I'm old and cold and grey and time is gone..
Biographie de Supertramp
On a tous en mémoire cette pochette de Supertramp sur laquelle une grosse serveuse tenait un plateau à la manière d’une statue de la liberté, ambiance « brochure de voyage des années 60 » avec, en arrière-plan, une ville miniature composée de tasses et de soucoupes, de carafes et de croissants. Cet album, c’est Breakfast in America et il a fait le tour des collèges et lycées. Si on ne l’a pas en mémoire c’est soit qu’on à Alzheimer soit qu’on a 9 ans soit qu’on a jamais eu de disque entre les mains. Remarque, c’est tout à fait possible et comme on dit « il n’est jamais trop tard ». Petit résumé donc pour les retardataires.
Ce groupe est issu de la jonction britannique (et oui, encore un groupe anglais) entre Richard Davies, un jeune batteur qui était bien parti pour faire de l’auto-stop jusqu’à Katmandou et Roger Hudgson un guitariste à la voix super aigue. A l’initiative d’un mécène millionnaire, ils constituent un team musical qu’il baptise Supertramp (« super clodo ») et sortent en 1970 un premier album éponyme dont la couverture ressemble à un projet de maquette piqué discrètement aux Rolling Stones. L’album passe à la trappe et l’équipe se décompose. Elle se recompose pour sortir un autre album en 71, avec l’aide du saxo Dave Winthrop. Là encore c’est un bon flop et le mécène millionnaire décide de retirer ses billes. Du coup, le miracle se produit en 1974.
Richard Davies et Roger Hudgson recrutent de nouveaux musicos et explosent tout avec l’album Crime of the Century, à coup sûr l’un de leurs meilleurs. Ce disque contient quelques pépites dont le « Dreamer » et « School ». Ce dernier morceau continue à donner à plus d’un(e) la chair de poule, surtout ce long solo d’harmonica appuyé par ce roulement de batterie qui évoque un train qui trace sa route. Crime of the Century se vendra par millions d’exemplaires. Ensuite, on a le droit à Crisis ? What Crisis ?, sorti en 1975, qui passe un peu mollement auprès du public avant d’avoir le plaisir d’écouter l’album Even in the Quietest Moments (1977) et son morceau phare « Fool’s Overture ». C’est que du bonheur !
Breakfast in America arrive enfin en 1979 : 20 millions d’exemplaires vendus ! On a l’impression de voir cet album partout, chez les mamies, les papis, les tontons, les voisins, les bébés, les chats, les chiens, partout, on dirait que Breakfast in America s’est incarné en toute chose ! Incroyable mais vrai !
Plus sérieusement et alors que de nombreuses chansons des superclodos ont toujours le vent en poupe (et oui !), le groupe va s’épuiser à partir de 1980 à essayer de faire des albums mais en vain...ça deviendra carrément de la soupe Royco réchauffée au micro-onde !
Sources : spirit of rock, wikipedia, youtube, picsearch...