Michael Jackson est mort ! (Hommage)
Publié : Mercredi 24 Mars 2010 12:30
Je viens d'apprendre avec effarement la mort de Michael Jackson.
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s'agissait d'un chanteur dansant, connu d'une partie non négligeable de la population, mais pas toute. Rappelons également que sa carrière a stagné dès lors que Monsieur Sevran a refusé de l'inviter dans son émission mythique, la Chance aux Chansons.
Hasard du calendrier, Michael est mort un mercredi alors qu'il est né un vendredi. Ce qui laisse sans voix quand on songe qu'à deux jours près, il serait né et mort le même jour.
Les plus fans se souviendront également que Michael chaussait du 43 en hommage à Johnny Weissmuller, son héros d’enfance depuis son rôle inoubliable dans « Tarzan et la femme léopard » (1942).
Pour ma part, je trouve un peu ahurissant le mutisme des médias quant à la mort de ce virtuose troubadour de nos modernes émois. Parangon des chanteurs réalistes, il avait ce talent ineffable d’aller toujours à l’essentiel, martelant à l’envi valeurs et signifiants dans ses refrains efficaces, sobres, voire languissants. Je ne citerais pour exemple que celui-ci :
You Know I'm Bad, I'm Bad-
You Know It
(Bad Bad-Really, Really Bad)
You Know I'm Bad, I'm Bad-
Come On, You Know
(Bad Bad-Really, Really Bad)
Bad (album Bad, 1987)
Suprême ironie du sort, Michael est mort dans la position du poirier horizontal. Comme en témoigne son ami le Docteur Murray : « [Michael] était l’énergie incarnée, rebondissant d’un soubresaut de la vie à l’autre, tel son héros Johnny Weissmuller, de liane en liane. C’est pourtant allongé qu’il a rendu son dernier souffle, comme si la Camarde tentait de lui inculquer la notion d'angle droit… ».
Où que tu sois désormais, Michael, notre ami, notre compagnon, nous te pleurons. Et comme tu le disais si justement dans ta chanson « Les camions de mes larmes » (« Tracks of my Tears »), ta permanente restera la meilleure (« You're the permanent one »).
@+ Farlen
Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, il s'agissait d'un chanteur dansant, connu d'une partie non négligeable de la population, mais pas toute. Rappelons également que sa carrière a stagné dès lors que Monsieur Sevran a refusé de l'inviter dans son émission mythique, la Chance aux Chansons.
Hasard du calendrier, Michael est mort un mercredi alors qu'il est né un vendredi. Ce qui laisse sans voix quand on songe qu'à deux jours près, il serait né et mort le même jour.
Les plus fans se souviendront également que Michael chaussait du 43 en hommage à Johnny Weissmuller, son héros d’enfance depuis son rôle inoubliable dans « Tarzan et la femme léopard » (1942).
Pour ma part, je trouve un peu ahurissant le mutisme des médias quant à la mort de ce virtuose troubadour de nos modernes émois. Parangon des chanteurs réalistes, il avait ce talent ineffable d’aller toujours à l’essentiel, martelant à l’envi valeurs et signifiants dans ses refrains efficaces, sobres, voire languissants. Je ne citerais pour exemple que celui-ci :
You Know I'm Bad, I'm Bad-
You Know It
(Bad Bad-Really, Really Bad)
You Know I'm Bad, I'm Bad-
Come On, You Know
(Bad Bad-Really, Really Bad)
Bad (album Bad, 1987)
Suprême ironie du sort, Michael est mort dans la position du poirier horizontal. Comme en témoigne son ami le Docteur Murray : « [Michael] était l’énergie incarnée, rebondissant d’un soubresaut de la vie à l’autre, tel son héros Johnny Weissmuller, de liane en liane. C’est pourtant allongé qu’il a rendu son dernier souffle, comme si la Camarde tentait de lui inculquer la notion d'angle droit… ».
Où que tu sois désormais, Michael, notre ami, notre compagnon, nous te pleurons. Et comme tu le disais si justement dans ta chanson « Les camions de mes larmes » (« Tracks of my Tears »), ta permanente restera la meilleure (« You're the permanent one »).
@+ Farlen