Un coup d'oeil... et je découvre quelqu'un de particulièrement amoché : l'arcade sourcilière avait pris la taille d'une petite pêche. Impressionnant !
Je passe les détails. Disons que je fais entrer le gars, appelle sa copine et le SAMU, les pompiers appellent les flics, etc. Pour la petite histoire, malgré la foule qui envahit peu à peu mon salon, ni ma femme ni mes gosses ne se sont réveillés.
Bref, quand tout le monde est reparti, la voiture de flics finit par arrivé.
Flic : Bonsoir, vous avez appelé la police ?
Moi : Non.
Flic : ... ??
Moi : Ce sont les pompiers qui vous ont alertés, mais tout le monde est parti maintenant.
Flic : Ah ? Bon... (...) On a déjà joué au poker ensemble, vous savez ?
Moi : Ah bon ? C'est quoi ton pseudo ?
(Rigolo le passage immédiat en mode tutoiement. Mais, comme qui dirait, ça m'est venu tout naturellement sur le coup).
Flic : [Mon pseudo, c'est :] XXX*. On a joué ensemble chez YYY, et puis une autre fois aussi.
Moi : Ah ben oui, je ne t'avais pas reconnu avec ton uniforme. (rire)
(* : je conserve l'anonymat de ce PKL au cas où il ne souhaiterait pas qu'on dévoile son appartenance à la Maison Poulaga.)
Salutations d'usage... et le « véhicule des forces de l'ordre » s'en retourne vers de nouvelles aventures...
Tout ça pour dire que j'ai l'impression que notre compagnie de joueurs PKL devient, sinon une secte, du moins une confrérie digne des francs-maçons. On est partout ! Le plus grand des hasard ne peut l'empêcher : on se croise, on se retrouve, les fils de nos existences extra-pokeriennes croisent la trame diaphane tissée par notre passion.
Et déjà j'imagine le jour où l'un d'entre-vous, croque-mort de son état, me préparera pour mon ultime voyage...
@+ Farlen
