hellboychess a écrit :ovi a écrit :Alors désolé, mais on a un plus grand pouvoir d'achat avec un SMIC ou 850 euros.
Ovi j't'aime bien, mais là j'ai un peu mal au cul de lire ça.
Sans doute juste parce que je ne suis que trop concerné. Et donc pas objectif... forcement.
Plus grand "pouvoir d'achat" ? faudra expliquer ça à mes gosses (qui passent avant tout à la maison, je précise). Et pourtant ils sont pas du genre à se gaver des derniers trucs à mode.
Bon ils ont moins de 11 ans et les études, bah comment dire... Ca va être coton pour leur financer.
Mais bon, je ne rentre pas dans le débat, car comme je l'ai dit en préambule, je ne serais forcément pas objectif. et j'ai pas envie de faire pleurer dans les chaumières.
Je crois juste que tu te plantes totalement, et que tu n'est pas non plus objectif (par contre je ne sais pas pourquoi).
Continuez sans moi
@+
Pierrot
Moi aussi je reste trop subjectif, car je me base sur des exemples concrets des gens qui m'entourent. Il est difficile d'avoir une appréciation générale du problème lorsque l'on est confronté à des cas particuliers.
Mais je trouve justement ce post intéressant car l'opinion de chacun se fonde sur des cas particuliers et il est dès lors plus aisé d'en tirer une idée générale (sans doute après relecture de tous les posts et sur une durée suffisemment étendue).
J'ai autour de moi pour exemple un patron de multinationale et autres sociétés diverses qui gagne net par mois environ 200.000 euros. Il a commencé avec un BTS comptable il y a 20 ans, il s'est endetté comme un fou, mais au final il a réussi son coup, la preuve par ses revenus.
Je connais également un directeur général d'une multinationale qui a voulu se mettre à son compte, qui a eu de la réussite à ses débuts, jusqu'en 1990 et qui a eu de graves problèmes à cause de la récession immobilière et économique au début des années 90. Aujourd'hui il vit de revenus minables et cherche à rembourser ses dettes. Il a un BAC+5 en économie, a travillé au niveau international, a connu les sommets et puis le gouffre.
Il y a aussi un homme, aujourd'hui à la retraite qui a fait des études élevées, qui a travaillé dans plus de 50 pays différents, qui a souffert dans sa jeunesse n'ayant parfois même pas de quoi bouffer! Il vit sa retraite très bien car il a su mettre de côté, car sa pension est des plus honteuses étant donné son parcours professionnel: 1200 euros par mois!!!
Il ne s'en plaint pas, il vit sa vie avec le regard paisible d'un homme qui a bossé à 13 à l'usine et jusqu'à ses 65 ans!
Dernier exemple, celui d'un idéaliste, qui après un échec universitaire s'est découvert des aptitudes pour les affaires. Il roule aujourd'hui sur l'or, et l'expression est faible (il a acheté son propre jet privé), mais à ses débuts la même histoire...des emprunts, des conflits avec les banques, des nuits passées à lutter pour s'en sortir et maintenant il doit faire face à une recrudescence de personnes syndiquées, grévistes et autres. On l'accuse d'exploiter les gens, de profiter de son statut de privilégié etc. Pourtant sans son audace, les risques entrepris et la chance tous ces gens n'auraient pas de job.
Souvent ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts et ils sont nombreux et j'en connais suffisemment, ne regardent pas plus loin que le bout de leur nez! Ils accusent les patrons et autres privilégiés d'être égoïstes, mais ils le sont encore plus, refusant de comprendre le parcours difficile de leurs employeurs.
En ce qui concerne ma propre expérience, j'ai travaillé dans beaucoup de branches, au SMIC souvent et parfois mieux. De tous ceux avec qui je travaillais j'étais l'unique à ne pas se plaindre de son boulot, le seul à ne pas rechigner devant un surplus de travail parfois non rémunéré et encore le seul à ne pas pestiférer contre mes employeurs. J'avais ce que je méritais, je travaillais tête baissée et content de toucher un salaire, quelqu'il soit, car avant tout j'étais fier de ce que je faisais, sans regrets.
Alors qu'on soit cheminot, ouvrier, fonctionnaire en général ou patron il faut accepter sa condition, car certes il y a des privilégiés comme ceux qui reprennent la boîte de papa etc, mais c'est ainsi et cela ne fait qu'augmenter les conflits entre gens que de crier à l'injustice sociale par jalousie ou envie. Pour ceux qui ne supportent plus de gagner le SMIC, il suffit d'avoir l'envie, l'audace et l'intelligence pour aller se présenter à la Chambre de Commerce et de l'Industrie ou à tout autre organisme pouvant les aider dans leur démarche et créer sa propre entrprise. Mais combien n'en sont pas capables ou combien disent qu'ils ne souhaitent pas prendre des risques...