«Jouer comporte des risques.» La ritournelle de la Française des Jeux résonne comme un écho lointain pour de nombreux joueurs.
En vingt ans, Franck a souvent gagné. Mais, il a payé un lourd tribut personnel et financier à cause du jeu.
Il témoigne.
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Les «accros» peuvent-ils se faire aider?
Reconnaître son addiction
Sos joueurs, l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé ou encore le Centre de référence sur le jeu excessif... Il existe de nombreux organismes pour accompagner les personnes. En revanche, c’est au joueur lui-même ou à un proche d’engager les démarches nécessaires pour se faire aider.
Il est important de comprendre qu’il n’y a pas de profil type. La dépendance au jeu peut toucher n’importe qui. Aucune classe sociale n’est épargnée ni pour les femmes, ni pour les hommes. La première difficulté pour le joueur, souvent dans le déni, consiste à reconnaître son addiction s’il désire un jour jouer de nouveau pour le plaisir et sans danger.
Quelques chiffres de la Française des Jeux : 2 352, c’est le nombre de points de vente qui distibuent des jeux de tirage et de grattage de la Française des jeux, dans le Nord- Pas-de-Calais.
0,92, en euros, c’est la mise moyenne hebdomadaire par habitant de la région aux jeux de tirage contre environ deux euros pour les jeux de grattage.
59,2 %, les jeux de grattage dans la région représentent plus de la moitié des jeux vendus par les détaillants. Un quart des ventes correspond aux jeux de tirage.