Bodog.com saisi par les autorités
Publié : Mardi 28 Février 2012 21:39
Poker USA : Calvin Ayre inculpé, Bodog.com saisi par les autorités
Calvin Ayre, fondateur de Bodog.com, plateforme de jeux en ligne non autorisée en France, a été accusé par les autorités américaine de se livrer à des activités illégales de jeu en ligne et de blanchiment d'argent, de même que trois autres personnes. De plus, le nom de domaine Bodog.com a lui aussi été saisi. Calvin Ayre risque jusqu'à 20 ans de prison et Bodog jusqu'à 500.000$ d'amende.
Calvin Ayre, fondateur de Bodog, inculpé de blanchiment d'argent
Le fondateur de Bodog.com, Calvin Ayre ainsi que trois autres personnes ont été accusés par le gouvernement des Etats-Unis de se livrer à des activités illégales de jeux et de conspiration en vue de blanchir de l'argent.
Calvin Ayre est le visage de Bodog depuis l'apparition de l'entreprise sur la scène des jeux en ligne au début des années 2000. Ayre a établi le siège social de Bodog au Costa Rica et la compagnie a traité pour plusieurs milliards de transactions dans le jeux en ligne. Les six pages de l'acte d'accusation se concentre essentiellement sur les mouvements de fonds sur des comptes situés en dehors des Etats-Unis.
Les procureurs affirment que Bodog a utilisé des processeurs de paiements situés en Suisse, en Angleterre, à Malte et au Canada qui ont transféré pour au moins 100$ millions par virement et par chèques aux joueurs du Maryland et ailleurs, selon le document.
Un ex-employé témoigne sous-serment
Selon la déclaration sous-serment faite par un ex-employé jointe à l'acte d'accusation "des centaines d'employés au Canada et au Costa Rica effectuent les opérations quotidiennes nécessaires pour la prise de paris, le suivi des événements sportifs, le service client, le développement du site web, la publicité et les transactions financières". L'ex-employé donne aussi l'identité des hauts dirigeants, y compris Calvin Ayre.
"Les paris sportifs sont illégaux dans le Maryland et les lois fédérales interdisent aux bookmakers de bafouer la loi sous prétexte qu'ils sont situé à l'étranger" a déclaré le procureur général Rod J. Rosenstein. "Beaucoup des méfaits qui sous-tendent l'interdiction du jeu sont exacerbés quand les entreprises fonctionnent sur internet sans aucune régulation".
Les procureurs fédéraux affirment que Calvin Ayre a travaillé avec James Philip, David Ferguson et Derrick Maloney pour superviser les activités illégales liées au jeu depuis juin 2005 jusqu'à janvier 2012 en violation des lois du Maryland. Selon l'acte d'accusation, les accusés ont dirigé un média en vue de faire de la publicité auprès des joueurs américains et les attirer sur le site Bodog.com.
"Un abus du système pénal américain au profit de grandes sociétés commerciales"
Calvin Ayre a publié ce mardi la déclaration suivante sur son site internet :
"Je vois cela comme un abus du système pénal américain au profit de grandes sociétés commerciales américaines. Il est clair que l'industrie du jeu en ligne est légale selon le droit international et dans le cas de ces documents, il est clair que les autorités ont décidé de ne pas ralentir leurs actions dans le but de gagner la guerre de l'opinion publique.
Ces documents ont été déposés auprès du magazine Forbes avant de l'être où que ce soit ailleurs et ont été rédigés en premier lieu à destination des médias. Nous allons examiner cette question et l'étudier avec nos avocats, mais cela n'arrêtera pas mes nombreux intérêts commerciaux dans le monde, qui n'ont aucun lien avec les Etats-Unis et cela ne stoppera pas mes nombreux projets caritatifs par le bais de ma fondation.
Le nom de domaine Bodog.com saisi par les autorités
L'entreprise est aussi mise en accusation après la saisie du nom de domaine Bodog.com par le Department of Homeland Security (Ministère de la Sécurité Intérieure) lundi 27 février.
Calvin Ayre avait annoncé son retrait du poste de directeur de Bodog en 2008, un an après le transfert de la marque à Morris Mohawk Gaming Group (MMGG) située au Canada, qui opère son site de jeux en ligne aux Etats-Unis sous la marque Bodog depuis décembre dernier. Bodog a été renommé Bovada.lv pour les clients américains depuis le 15 décembre 2011.
Un représentant de Bodog a fait la déclaration suivante suite à la saisie du nom de domaine :
"BodogBrand a appris le 27 février la saisie du nom de domaine Bodog.com par le Department of Homeland Security. Ce domaine n'est pas utilisé actuellement par BodogBrad, ni par aucun titulaire de la marque, ni par par Morris Mohawk Gaming Group (MMGG) depuis que les opérations de Bodog.com ont été transférées sur Bodog.eu en mai 2011.
BodogBrand a révoqué son accord de licence avec Morris Mohawk Gaming Group (MMGG) le 15 décembre 2011, après avoir déclaré publiquement son intention de le faire en juillet 2011. Il est également important de souligner que Bodog UK, Bodog Europe et Bodog Asia n'ont jamais pris de paris venant des Etats-Unis. BodogBrand consulte actuellement ses conseillers légaux afin de récupérer ce domaine.
Calvin Ayre risque une peine maximale de 5 ans de prison pour avoir mené illégalement des activités de jeux et 20 ans de prison pour conspiration en vue de blanchiment d'argent. Bodog.com risque une amendement maximum de 500.000$ pour ces deux motifs.
Source: http://fr.pokernews.com/news/2012/02/bl ... -10909.htm
Calvin Ayre, fondateur de Bodog.com, plateforme de jeux en ligne non autorisée en France, a été accusé par les autorités américaine de se livrer à des activités illégales de jeu en ligne et de blanchiment d'argent, de même que trois autres personnes. De plus, le nom de domaine Bodog.com a lui aussi été saisi. Calvin Ayre risque jusqu'à 20 ans de prison et Bodog jusqu'à 500.000$ d'amende.
Calvin Ayre, fondateur de Bodog, inculpé de blanchiment d'argent
Le fondateur de Bodog.com, Calvin Ayre ainsi que trois autres personnes ont été accusés par le gouvernement des Etats-Unis de se livrer à des activités illégales de jeux et de conspiration en vue de blanchir de l'argent.
Calvin Ayre est le visage de Bodog depuis l'apparition de l'entreprise sur la scène des jeux en ligne au début des années 2000. Ayre a établi le siège social de Bodog au Costa Rica et la compagnie a traité pour plusieurs milliards de transactions dans le jeux en ligne. Les six pages de l'acte d'accusation se concentre essentiellement sur les mouvements de fonds sur des comptes situés en dehors des Etats-Unis.
Les procureurs affirment que Bodog a utilisé des processeurs de paiements situés en Suisse, en Angleterre, à Malte et au Canada qui ont transféré pour au moins 100$ millions par virement et par chèques aux joueurs du Maryland et ailleurs, selon le document.
Un ex-employé témoigne sous-serment
Selon la déclaration sous-serment faite par un ex-employé jointe à l'acte d'accusation "des centaines d'employés au Canada et au Costa Rica effectuent les opérations quotidiennes nécessaires pour la prise de paris, le suivi des événements sportifs, le service client, le développement du site web, la publicité et les transactions financières". L'ex-employé donne aussi l'identité des hauts dirigeants, y compris Calvin Ayre.
"Les paris sportifs sont illégaux dans le Maryland et les lois fédérales interdisent aux bookmakers de bafouer la loi sous prétexte qu'ils sont situé à l'étranger" a déclaré le procureur général Rod J. Rosenstein. "Beaucoup des méfaits qui sous-tendent l'interdiction du jeu sont exacerbés quand les entreprises fonctionnent sur internet sans aucune régulation".
Les procureurs fédéraux affirment que Calvin Ayre a travaillé avec James Philip, David Ferguson et Derrick Maloney pour superviser les activités illégales liées au jeu depuis juin 2005 jusqu'à janvier 2012 en violation des lois du Maryland. Selon l'acte d'accusation, les accusés ont dirigé un média en vue de faire de la publicité auprès des joueurs américains et les attirer sur le site Bodog.com.
"Un abus du système pénal américain au profit de grandes sociétés commerciales"
Calvin Ayre a publié ce mardi la déclaration suivante sur son site internet :
"Je vois cela comme un abus du système pénal américain au profit de grandes sociétés commerciales américaines. Il est clair que l'industrie du jeu en ligne est légale selon le droit international et dans le cas de ces documents, il est clair que les autorités ont décidé de ne pas ralentir leurs actions dans le but de gagner la guerre de l'opinion publique.
Ces documents ont été déposés auprès du magazine Forbes avant de l'être où que ce soit ailleurs et ont été rédigés en premier lieu à destination des médias. Nous allons examiner cette question et l'étudier avec nos avocats, mais cela n'arrêtera pas mes nombreux intérêts commerciaux dans le monde, qui n'ont aucun lien avec les Etats-Unis et cela ne stoppera pas mes nombreux projets caritatifs par le bais de ma fondation.
Le nom de domaine Bodog.com saisi par les autorités
L'entreprise est aussi mise en accusation après la saisie du nom de domaine Bodog.com par le Department of Homeland Security (Ministère de la Sécurité Intérieure) lundi 27 février.
Calvin Ayre avait annoncé son retrait du poste de directeur de Bodog en 2008, un an après le transfert de la marque à Morris Mohawk Gaming Group (MMGG) située au Canada, qui opère son site de jeux en ligne aux Etats-Unis sous la marque Bodog depuis décembre dernier. Bodog a été renommé Bovada.lv pour les clients américains depuis le 15 décembre 2011.
Un représentant de Bodog a fait la déclaration suivante suite à la saisie du nom de domaine :
"BodogBrand a appris le 27 février la saisie du nom de domaine Bodog.com par le Department of Homeland Security. Ce domaine n'est pas utilisé actuellement par BodogBrad, ni par aucun titulaire de la marque, ni par par Morris Mohawk Gaming Group (MMGG) depuis que les opérations de Bodog.com ont été transférées sur Bodog.eu en mai 2011.
BodogBrand a révoqué son accord de licence avec Morris Mohawk Gaming Group (MMGG) le 15 décembre 2011, après avoir déclaré publiquement son intention de le faire en juillet 2011. Il est également important de souligner que Bodog UK, Bodog Europe et Bodog Asia n'ont jamais pris de paris venant des Etats-Unis. BodogBrand consulte actuellement ses conseillers légaux afin de récupérer ce domaine.
Calvin Ayre risque une peine maximale de 5 ans de prison pour avoir mené illégalement des activités de jeux et 20 ans de prison pour conspiration en vue de blanchiment d'argent. Bodog.com risque une amendement maximum de 500.000$ pour ces deux motifs.
Source: http://fr.pokernews.com/news/2012/02/bl ... -10909.htm